9013. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.
Podewils berichtet, Berlin 23. Mai, dass er dem Befehle des Königs gemäss103-1 durch die Zeitungen habe verbreiten lassen, der König habe 40,000 Mann in Böhmen bereit, um sie im deutschen Reiche, wo es nothwendig sei, operiren zu lassen: „Je suis persuadé que cela fera un excellent effet auprès des princes bien intentionnés dans l'Empire, qui ne soupirent qu'après une pareille apparition, pour n'avoir rien à craindre des menaces de la France et de celles de la cour de Vienne. Plût à Dieu que Votre Majesté eût bientôt les mains assez libres pour pouvoir l'effectuer! Cela changerait totalement les affaires dans l'Empire — comme Ses grands progrès et victoires l'ont fait en Bohême et font encore actuellement toute l'impression imaginable en Allemagne et dans le Nord — si les ennemis déclarés et cachés de Votre Majesté ne trouvaient pas moyen d'insinuer partout, à Son grand préjudice, qu'Elle trouvait encore tant d'occupations en Bohême qu'Elle n'aurait pas sitôt les mains assez libres pour songer d'accourir à la défense de Ses États et de ceux de Ses alliés, et qu'en attendant on trouverait moyen de leur porter aux uns et aux autres des coups bien funestes, auxquels il serait difficile de remédier sitôt.“
Im Lager bei Prag, 29. Mai 1757.
Er soll nur tranquille sein und Geduld haben, bis hier unsere Sachen gemachet seind. Eine so critique Entreprise, wie die mit Prag ist, lasset sich so geschwinde nicht zwingen. Es gehet hier geschwinder, als es an einem Orte in der Welt geschiehet, von dergleichen Operation aber kann er dort nicht judiciren. Wir versäumen hier nichts, und in dieser Nacht wird der Anfang gemachet werden, die Stadt zu bombardiren und zu beschiessen, davon wir den Effect erwarten müssen, ob solcher mehr oder weniger sein wird.
Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.
103-1 Vergl. Nr. 8970.