9016. AU FELD-MARÉCHAL DE REITH A WELESLAWTN.
[Au camp de Prague,] 30 [mai 1757].
Mon cher Maréchal. Il faut que le feu des batteries continue nuit et jour, si la pluie ne l'empêche pas. Les hautes eaux ont emporté notre pont de Branik avec tant de rapidité qu'il ne nous reste que 6 pontons, le reste a été entraîné par le torrent dans la ville. Je fais venir les pontons du maréchal Schwerin, et il faudra avoir recours aux expédients pour raccommoder promptement ce pont-là.
J'espère que nos hussards font souvent des patrouilles vers Kœnigsaal; si cela n'est pas, il faut de toute nécessité que cela se fasse. Adieu.
Federic.
Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.
<105>