9080. AU FELD-MARÉCHAL DE REITH A WELESLAWIN.
[Au camp de Prague] 10 juin 1757.
J'ai reçu, mon cher Maréchal, la lettre que vous m'avez faite sur celle que je vous renvoie ci-close,155-6 et je suis de votre sentiment qu'il ne convient pas d'entrer trop loin dans une telle correspondance qui ne<156> comprend que des envois de paquets de lettres; aussi manderez-vous à M. de Browne, quoiqu'en badinant, que des lettres que leurs ramoneurs et paysans déguisés portaient, feraient moins de détours que celles qu'ils nous envoyaient.
Au surplus, vous n'avez qu'à me faire charrier les bombes dont vous ne saurez plus que faire. Et, sur ce, je prie Dieu etc.
F ederic.
Nous avons entendu tirer de votre côté; je crois que l'ennemi aura fait un fourrage où était votre batterie;156-1 du moins, si ce n'est pas cela, ce sera quelque chose de fort approchant.
Federic.
Nach der Ausfertigung. Der Zusatz eigenhändig.
155-6 Dies Schreiben liegt nicht vor; es ist wohl ein Schreiben des Feldmarschalls Browne gemeint. Keith hatte am 10. Juni gemeldet, dass ein österreichischer Trompeter angelangt, aber nichts weiter als eine Anzahl Briefe überbracht habe.
156-1 Vergl. S. 153.