9253. AU FELD-MARÉCHAL DE KEITH.286-6
[Weissenberg,] 4 [août 1757].
Toute mon opération, mon cher Maréchal, dépend à présent des vivres. Arrêtez-vous donc, s'il vous plaît, à Bischofswerda; faites passer sous bonne escorte la farine à Bautzen, j'ordonnerai qu'on renvoie incessamment les chariots vides,286-7 que vous ferez escorter à Dresde, et quand ils seront chargés, tout votre corps les amènera à Bautzen. Il faut que j'aie pour neuf jours de pain, sans quoi je ne peux pas me remuer. Dites-le, s'il vous plaît, à Retzow, et que l'on fasse la plus grande diligence pour faire ces arrangements. Mandez-moi quand tout ce transport pourra être en ordre, et quand vous pourrez arriver à Bautzen. Vous pourrez peut-être faire faire encore une cuisson de pain pour votre corps à Dresde, ce qui facilitera l'opération. Il faut que Retzow entre,<287> en attendant, en étroite correspondance avec Goltz,287-1 et qu'on accélère les choses au possible. Adieu.287-2
Federic.
Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.
286-6 Nach dem Tagebuch von Weidemann (vergl. S. 272. Anm. 1) befand sich Keith vom 4. bis zum 12. August im Lager von Roth-Nauslitz, eine Meile nordöstlich von Bischofswerda.
286-7 Am 4. August ergeht diese Weisung in einem eigenhändigen Schreiben an Bevern.
287-1 Vergl. S. 9250. S. 284.
287-2 In einem eigenhändigen Schreiben an Keith vom 5. August äussert der König die Erwartung, dass derselbe am 7. August gegen 1 Uhr Mittags in der Gegend von Weissenberg eintreffen werde.