9309. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A BERLIN.
[Camp près de Dresde, 30 août 1757.]322-3
Je vais marcher contre les Français et les troupes de l'Empire. J'espère de les accoster le 13 ou le 14 et de vous en rendre bon compte. La Lusace me paraît de même à l'abri, ainsi vous n'avez à craindre à Berlin que du côté de la Poméranie. J'espère que les arrangements que l'on a pris à Stettin,322-4 ralentiront un peu l'empressement des Suédois; enfin, arrive ce qui pourra, soyez sûr que, de mon côté, je ferai l'impossible pour réussir. Le mois de septembre décidera de notre sort pendant l'hiver. Adieu.
Je ne crains point la paix d'Hanovre, au contraire, cela brouillera les Français et les Autrichiens.322-5 Adieu.
Federic.
Nach dem Concept. Eigenhändig.
322-3 Das Datum nach der chiffrirten Ausfertigung.
322-4 Vergl. S. 244. 245. 247. 252.
322-5 Vergl. S. 314. 316.