<108> Rügen. Je ne doute pas que mes ennemis en Suède, voyant leur injuste entreprise contre moi mal réussie, crieront à la paix, que je ne leur refuserai pas, mais dont je tâcherai de renvoyer la proposition à vous, et je déclarerai qu'à votre considération je m'y prêterai. Ma chère sœur, arrangez-vous là-dessus, et prenez en conséquence vos mesures.
Federic.
Nach der Ausfertigung.
9610. AU MINISTRE DE LA GRANDE-BRETAGNE MITCHELL A LEIPZIG.
Quartier de Dürrgoy, 19 décembre 1757.
Monsieur. J'ai bien reçu la lettre que vous m'avez faite du 14 de ce mois, et suis bien aise de vous avoir déjà prévenu dans la demande1 que vous m'y avez faite, dont je vous ai fait communication par ma lettre du [12] de ce mois,2 qui, à ce que j'espère, vous aura été bien Tendue.
Federic.
Dès que la ville de Breslau sera emportée, je dépêcherai d'abord un courrier à Sa Majesté Britannique avec une relation détaillée de tout ce qui s'est passé ici depuis la journée du 5 de ce mois.3
Nach der Ausfertigung im British Museum zu London.
9611. AU SECRÉTAIRE MICHELL A LONDRES.
Près de Breslau, 19 décembre 1757.
Vous pouvez juger de la satisfaction que j'ai eue en voyant, par la dépêche que vous m'avez faite du 2 de ce mois, et que je viens de recevoir avec celle du 29 de novembre, le bon train que les choses ont pris à l'ouverture du Parlement, et que la nation commence tout de bon à se ranimer pour faire ses efforts à nous procurer la paix par une vigoureuse guerre contre nos ennemis communs.
Ce que je vous recommande le plus, c'est de continuer vos représentations aux ministres, afin que, supposé que nous ne saurions parvenir cet hiver à une pacification honorable et générale, l'on arrange les affaires qu'au printemps qui vient, l'on augmente et fortifie l'armée d'Hanovre en Allemagne, surtout d'un bon renfort de troupes anglaises,4 afin de la mettre par là en état de recogner entièrement les troupes françaises et de les rechasser.
Quant aux subsides que l'Angleterre m'accordera, vous devez déjà être instruit, par la dernière dépêche que je vous ai faite,5 des raisons
1 Mitchell richtete an den König das Gesuch, die französischen Generale in Hannover von der Ausführung der gegen dieses Land ausgesprochenen Drohungen durch eine Gegenerklärung abzuhalten. Vergl. Nr. 9578.
2 Vergl. S. 90. Anm. 1.
3 Vergl. Nr. 9614.
4 Vergl. S. 41 mit Anm. 3; S. 72.
5 Vergl. Nr. 9587.