9494. AU FELD-MARÉCHAL DE KEITH.
Keith beantwortet, Freiburg 7. November, das Schreiben des Königs vom selbigen Tage (Nr. 9492) mit Glückwünschen zu den ruhmvollen Folgen des erfochtenen Sieges. „On ne Vous fera pas du moins les reproches qu'on lit autrefois à Hannibal, car jamais on n'a poussé si vivement une poursuite; pendant que Votre Majesté fait des prisonniers, je les achète aux paysans qui m'en amènent à tous moments. Mais comme Votre Majesté avance beaucoup, il me parait que je suis bien en arrière, et si Elle juge à propos, je pourrais m'avancer jusqu'à Punschrau1 ou aux environs pour être plus à portée. Je tiens les troupes toutes prêtes à marcher.“ | [7 novembre 1757.] L'ennemi, mon cher Maréchal, vous épargnera des marches, leur fuite est si précipitée que la tête est aujourd'hui à Erfurt; nous faisons beaucoup de prisonniers. Envoyez des détachements, par votre gauche, le long de la Saale et vers Querfurt, je sais que vous trouverez là des fuyards et des vivres de l'armée française, et répandez le bruit que toute l'armée va marcher par le Mansfeld à Halberstadt; il faut qu'on le sache dans mon pays, cela fera fuir tout le monde. Adieu. Federic. |
Nach der Ausfertigung. Eigenhändig auf der Rückseite des Berichts von Keith. Im Besitze des Herrn Alexander Cohn in Berlin.
9495. AU FELD-MARÉCHAL DE KEITH.
[7 novembre 1757.]
Je rassemblerai demain toutes les troupes. On m'écrit de Silésie que l'ennemi a ouvert la tranchée devant Schweidnitz; il faut que j'y aille en diligence. Je vous laisserai avec un corps, le plus fort que mes circonstances le permettront, de ces côtés-ci, et je me mettrai incessamment en marche pour la Silésie. Voilà une année bien laborieuse pour moi! Adieu. Avertissez Retzow, s'il vous plaît, de tout ceci.
Federic.
Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.
9496. AN DEN GENERALLIEUTENANT HERZOG VON BRAUNSCHWEIG-BEVERN.2
Freiburg, 8. November 1757.
Ew. Liebden Schreiben vom 29. October, 1. und 3. November habe Ich zu ihrer Zeit richtig erhalten. Ich approbire die Resolution gar sehr, so Ew. Liebden genommen, um die österreichische Armee, nachdem sich selbige durch das Detachiren nach Schweidnitz geschwächet
1 1¼ Ml. wnw. von Naumburg.
2 Bevern's Berichte sind bis zum 19. November, ebenso wie im October (vergl. Bd. XV, 412. Anm. 1), sämmtlich aus dem Lager von Pöpelwitz bei Breslau datirt.