<173> doch jetzo höchst nöthig wäre, damit dieselbe sich in Zeiten wiederum in Equipage setzen können. Ich recommandire Euch also diesen Articul gar besonders, und dass Ihr, allenfalls und wenn es nicht anders wäre, Mir vorerst nur in Abschlag des mecklenburgischen Contributionsquanti 6 à 700,000 Thaler baldigst und mit Execution beischaffet und cito anhero sendet, auf dass Ich nur anfangen kann, die Winterquartier-Douceurgelder hier auszahlen zu lassen. Im übrigen bleibet es bei der Disposition, dass Ihr für Euer Corps die Winterquartiergelder aus Schwedisch-Pommern nehmet, so wie Ich die für Meine in Schlesien stehende Armee aus der mecklenburgischen Contribution bekommen muss.
Nach dem Concept.1
9689. A LA MARGRAVE DE BAIREUTH A BAIREUTH.
Breslau, 14 janvier 1758.
Ma très chère Sœur. Vous recevez avec trop de bonté les misères que je prends la liberté de vous envoyer.2 Mon adorable sœur, ne pensez pas que ma reconnaissance se borne à des vers, elle sera immortelle comme vos vertus; veuille le Ciel que je puisse un jour la manifester en entier, et que la plénitude des sentiments de mon cœur puisse éclater. La bonté que vous avez de vous intéresser à l'état de ma santé, m'oblige de vous en parler. Elle a été un peu altérée par le froid, mais à présent je me suis entièrement remis, et je me prépare à la campagne prochaine, qui, sans contredit, mettra fin à cette guerre.
J'ai bien de la peine à croire que les Français envoient actuellement tant de recrues en Allemagne; mais quoi qu'il en soit, entre ci et six semaines vous pouvez compter que l'on jouera un mauvais tour au duc de Richelieu.
Le maréchal Lehwaldt a chassé les Suédois de toute la Poméranie; il leur a pris sept magasins et 62 canons; ils se sont retirés sur l'île de Rügen, et quelque infanterie dans Stralsund. J'ai lieu de me flatter que ceux-là se lasseront les premiers de la guerre.
Si l'on voulait énumérer toutes les violences que la cour de Vienne a exercées dans cette guerre, le nombre d'infractions qu'elle a faites aux constitutions de l'Empire, et les actes contraires à la Capitulation
1 In einem zweiten Erlass an Lehwaldt vom 14. Januar befiehlt der König, zur Completirung des Regiments Garde du corps von den ostpreussischen Dragonerregimentern 6 Mann und 6 tüchtige Pferde aus jeder Schwadron ihm zuzusenden; der Ersatz für die Dragonerregimenter soll aus dem besetzten Lande genommen werden; desgleichen sind für das Regiment Garde 15 gefreite Corporals aus den preussischen Infanterieregimentem zu senden. Aus Mecklenburg sollen 2968 gute Pferde zur Bespannung des Artillerietrains an den Oberst von Dieskau geschickt werden; die gefangenen schwedischen Artilleristen und 1000 Dragonerpferde aus dem Mecklenburgischen sollen nach Schlesien kommen.
2 Vergl. S. 58.