<179> habe, die mit grossem Empressement Dienste suchen, nach wenigen Wochen oder Monaten aber wiederum ihren Abschied haben wollen.1

Friderich.

Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstabs zu Berlin.


9696. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE A LEIPZIG.

Breslau, 15 janvier [1758].

Mon cher Frère. Vous pouvez bien croire que la nouvelle que vous venez de m'écrire, ne m'a été aucunement agréable;2 mais cependant je l'envisage comme un mal passager qui pourra mener au plus grand bien, en éparpillant l'armée française et en facilitant les opérations du prince Ferdinand.

J'ai reçu aujourd'hui de Prusse des nouvelles qui ne sont guère satisfaisantes également: on me mande que l'on craignait une nouvelle invasion des Russes.3 II faut espérer que tout cela cessera à la fin tout-à-fait, et que nous ne servirons pas toujours la nappe aux autres.

Je ne doute point que vous n'ayez informé le prince Ferdinand de cette nouvelle invasion; je ne la crois pas aussi considérable qu'on la débite, et je parierais d'avance que, s'il y a 6000 Français, que c'est le bout du monde. Leur but est de dégager les Suédois, mais ils n'y réussiront pas. Je vous prie de me donner part de ce qui se passera ultérieurement là-bas, pour voir ce qu'il y aura à faire. Le prince Ferdinand ne peut agir que vers le 15 de février; ainsi, quoi qu'il arrive, il faudra prendre patience jusques alors. Adieu, mon cher frère, je vous embrasse, étant avec une parfaite tendresse, mon cher frère, votre très fidèle frère et serviteur

Federic.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.


9697. AU MINISTRE DE LA GRANDE-BRETAGNE MITCHELL A BRESLAU.

Breslau, 16 janvier 1758.

Monsieur. J'ai l'honneur de joindre ici les lettres qui m'ont été adressées pour Votre Excellence par une estafette arrivée ce matin ici.

Comme, d'ailleurs, le Roi m'a ordonné de vous communiquer l'extrait ci-clos, traduit d'une lettre allemande que Sa Majesté a reçue hier



1 In einem Schreiben an Lattorff, d. d. Breslau 22. December, verfügt der König über die vom Fürsten Lubomirski abgelieferten 72 Rekruten. In Betreff des „Bruit, als ob der Wienersche Hof in Ungarn auf ein daher zu ziehendes Insurrectionscorps antragen lassen,“ antwortet der König, er glaube nicht, dass der Wiener Hof seine Absicht erreichen werde. [Ausfertigung im Kriegsarchiv.]

2 Das Schreiben des Prinzen liegt nicht vor. Es handelt sich um den Einbruch der Franzosen in das Fürstenthum Halberstadt. Vergl. Nr. 9700. 9715. 9717.

3 Vergl. Nr. 9697.