<199> présent, je peux vous mander d'ici. Je me recommande à la continuation de votre précieuse amitié, étant avec une très haute estime et une parfaite tendresse, mon cher frère, votre fidèle frère et serviteur

Federic.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.


9723. AU SECRÉTAIRE BENOÎT A VARSOVIE.

Breslau, 24 janvier 1758.

Votre rapport du 18 m'a été rendu. Au sujet duquel je veux bien vous faire observer que vous ne devez pas oublier de me mander dans vos rapports ce que vous apprenez, là où vous êtes, des affaires turques, et ce [que] l'on croit de la conduite que le nouveau Sultan1 tiendra envers ses voisins, choses sur lesquelles je n'ai pas pu avoir jusqu'à présent aucune nouvelle, vu le peu de temps que le Sultan vient de monter au trône, mais dont apparemment il en sera transpiré quelque chose en Pologne.

Federic.

Nach dem Concept.


9724. AU SECRÉTAIRE MICHELL A LONDRES.2

Breslau, 25 janvier 1758.

Toutes vos relations que vous m'avez faites du 23 et du 30 de décembre dernier, de même que celle du 3 de ce mois, me sont heureusement entrées. J'ai même reçu le projet de convention entre moi et l'Angleterre, à signer à l'occasion des subsides que l'Angleterre a bien voulu m'accorder. Quoique j'aie d'abord résolu d'approuver ladite convention, et que vos instructions et vos pleins pouvoirs pour signer cette convention sont tous expédiés et signés de moi, je veux cependant vous dire et vous ordonne expressément, en vertu de celle-ci, de ne pas procéder de votre part, ni à conclure ou à signer cette convention, ni sur ce qu'il faut pour toucher les subsides, jusqu'à un nouvel ordre exprès de ma part pour y procéder.



1 Vergl. S. 187.

2 Bereits am 23. Januar war ein Cabinetserlass an Michell aufgesetzt, welcher die Ablehnung der Subsidien mit den nämlichen Motiven und fast mit den gleichen Worten enthielt, wie das Schreiben an Mitchell vom 23. Januar (Nr. 9720). Die Ausfertigung dieses ersten Erlasses wurde nicht vom Könige unterzeichnet, vielmehr „auf allergnädigsten Befehl reponirt“ ; dagegen der obige Erlass vom 25. aufgesetzt, welcher die Ablehnung der Subsidien mit einer anderen Motivirung anordnet. — Am 29. Januar berichtet Mitchell an Holdernesse (private and most secret), der König habe auf seine Vorstellung hin die Befehle an Michell gemildert; es sei noch Hoffnung auf eine Unterzeichnung der Convention. Nach Ansicht der preussischen Minister ist, wie Mitchell schreibt, der Unmuth des Königs hervorgerufen einerseits durch die Weigerung Englands, Kriegsschiffe oder Landtruppen zu Hülfe zu senden (vergl. S. 93. 160. 162), und andererseits durch die Nachrichten über das Vorrücken der Russen in Ostpreussen (vergl. S. 180). [Der Bericht Mitchell's in Abschrift im British Museum.]