<260> n'aient profité, pour approfondir votre dessein et pour prendre leurs précautions. Mais comme il n'y a plus rien à changer là-dessus, je vous prie seulement, mon très cher prince, que, dès qu'une fois vous avez commencé d'agir, vous le fassiez avec la plus grande vigueur, vu qu'il ne reste ni à vous ni à nous qu'à prendre ce parti-là.
Je vous laisserai sûrement le prince de Holstein-Gottorp pendant tout le temps de votre expédition; mais celle-ci finie, je me règlerai sur les circonstances,1 afin de le faire revenir. Songez, je vous prie, que j'ai des ennemis trois fois plus forts que les vôtres ici sur les bras. Je souhaiterais bien que vous eussiez toujours la supériorité en nombre sur les ennemis, mais malheureusement je ne puis pas vous la procurer. Je suis avec mes sentiments d'estime, Monsieur mon Cousin, de Votre Altesse le bon et très affectionné cousin
Federic.
Souvenez-vous toujours, mon cher, du peu de valeur que les Français ont marqué à Rossbach, et soyez sûr qu'en les attaquant bien déterminément, à moins qu'ils n'aient des enclos et maisons maçonnées, vous les chasserez comme des lièvres.
Federic.
Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstabs zu Berlin. Der Zusatz eigenhändig.
9793. AN DEN COMMERZIENRATH VON REXIN IN KONSTANTINOPEL.
Breslau, 22. Februar 1758.
Ich hoffe, dass Euch das Duplicat der vorstehenden Dépêche,2 so unter dem bewussten Couvert über Amsterdam gegangen, bereits richtig zugekommen sein wird. Der Ueberbringer dieses Paquets ist durch den Benoît von Warschau abgefertiget worden,3 der ihm die Reisekosten mit 350 Ducaten Species fourniret hat. Er überbringet Euch in einem emballirten Kästchen ein Creditiv und Gratulationschreiben an den Grosssultan und ein dergleichen an den jetzigen Grossvezier,4 dessen Name in blanco von Euch zu suppliren und alles in beiden, so wie es sein muss, zu ajustiren. Ein Schreiben an den Herrn Porter5 empfanget Ihr zugleich sous cachet volant. Da man hier Eure Adresse nicht gewusst, so hat man sich nicht dispensiren können, das Paquet für Euch versiegelt an den Herrn Porter zu adressiren. Lasset Euch den Einhalt der ob- und zuerstgedachten Dépêche wohl recommandiret seind, gebet denen Ministern der Pforte alle nur ersinnliche Jalousie über den Einmarsch derer Russen durch Polen nach Meiner Provinz Preussen, über die Intention der Russen, mit Einverständniss des wiener-
1 Vergl. S. 218. 250.
2 Vergl. Nr. 9768.
3 Vergl. Nr. 9795.
4 Racheb Pascha war Grossvezier.
5 Nr. 9794.