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En faisant vos remontrances aux ministres de la façon susdite, vous leur ferez entendre également que peut-être je ne me serais jamais mêlé de la guerre présente, si cela n'était arrivé en haine de la convention de neutralité que j'ai arrêtée avec l'Angleterre pour protéger les États d'Hanovre,1 et que c'était, par conséquent, proprement moi qui assistais Sa Majesté Britannique. Que, d'ailleurs, pour ne rien cacher aux susdits ministres, c'étaient proprement mes troupes, mes canons2 et cetera qui donnaient le poids dans l'expédition présente du prince Ferdinand de Brunswick, qui était bien servie par la diversion que mon frère Henri faisait en même temps, et que, par conséquent, les ministres anglais n'avaient certainement aucune bonne raison de me soupçonner de quelques égards ou ménagement pour la France; que mes intentions envers l'Angleterre étaient les plus pures et les plus droites; que je ne me détacherai pas de ses intérêts, ni n'entrerai en aucune négociation avec les Français que du consentement de l'Angleterre; que, conformément à ces miens principes invariables, je n'avais jamais eu aucun scrupule de signer la convention dont il est maintenant question,3 mais que la seule chose que j'avais désirée était qu'on mît en Angleterre plus de ferveur et d'activité aux mesures nécessaires pour le bien et les succès de la cause commune.

Federic.

Nach dem Concept.


9836. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.

Podewils und Finckenstein berichten, Berlin 7. März, über ein Schreiben des Präsidenten Münchhausen, d. d. Stade 3. März: Münchhausen zeige an, es seien von dem französischen Hofe an den englischen neue Vorschläge zu einem Sonderfrieden für Hannover gemacht worden; König Georg habe alle Zumuthungen zurückgewiesen; Münchhausen schliesse hieran den Wunsch, der König von Preussen möge den Subsidienvertrag mit England annehmen.

Breslau, 10. März 1758.

Sie können darauf nur immer poliment antworten, ohne Mich davon weiter zu meliren, da es hier eigentlich nur auf Complimenten ankommet.

Friderich.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.


9837. A LA MARGRAVE DE BAIREUTH A BAIREUTH.

Breslau, 11 mars 1758.

Ma très chère Sœur. Votre lettre du 4 m'est très bien parvenue de Leipzig, et je rends grâces au Ciel de vous savoir encore en bonne santé. Pour moi, je vais malgré vent et marée, et je compte de soutenir la campagne future d'un bout à l'autre.



1 Vergl. Bd. XIV, 361.

2 Vergl. S. 16S. 169.

3 Vergl. S. 285. 293.