<341> au lieu que, quand ils croiront n'avoir plus rien à appréhender, ils pourront bien retourner à l'offensive. Votre Altesse pourra Se servir très utilement de mes gens de Clèves et même des Hollandais pour disséminer ces bruits et les faire passer à l'ennemi, surtout si Elle en imposait aux gens en question, de manière qu'ils fussent eux-mêmes persuadés de la réalité de pareil dessein. Je suis avec toute la considération et toute l'estime imaginables, Monsieur mon Cousin, de Votre Altesse le bon et très affectionné cousin
P. S.
Un officier français de nation, nommé du Verger, à Brunswick s'étant engagé de lever un nouveau bataillon franc pour mon service, de déserteurs français et d'autres recrues,1 je vous saurai un gré particulier, si vous voudrez bien l'aider de quelque nombre de déserteurs français, afin qu'il saurait d'autant plus tôt achever sa recrue et rendre complet le bataillon, que je voudrais alors faire marcher ici.
Federic.
Je ne juge pas, mon cher, de vos avantages sur l'évènement,2 mais je souffle du feu, pour que votre léthargique armée ne vous refroidisse point, et, comme un vieux routier, je prends la liberté de vous donner quelques avis.
Federic.
Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalslabs zu Berlin. Der zweite Zusatz eigenhändig.
9881. AN DEN GENERALLIEUTENANT GRAF DOHNA.3
Grüssau, 1. April 1758.
Mein lieber Generallieutenant Graf von Dohna. Ich habe Euer Schreiben vom 28. voriges wohl erhalten und bin von allen denen Versicherungen, so Ihr Mir darinnen ertheilen wollen, so vollenkommen persuadiret, dass Ich nicht im allergeringsten zweifle, den guten Success von dem Euch nunmehro aufgetragenen Commando der dortigen Armee4 zu sehen, und dass Ich in allen Gelegenheiten davon sehr zufrieden zu sein Ursache haben werde.
Was die von Euch verlangte Instruction zu Eurer künftigen Verhaftung anbetrifft, da werdet Ihr solche in wenigen Tagen bekommen,5 und würde Ich Euch solche bereits mit diesem Meinem Schreiben zugesandt haben, daferne Ich nicht daran heute durch einige habende pressante Geschäfte behindert wäre.
1 Vergl. S. 334. Anm. 4.
2 Prinz Ferdinand hatte sich beklagt, dass der König ihm trotz seiner thatsächlichen Erfolge vorgeworfen hatte, er lasse dem Feinde zu viel Zeit, um wieder zur Besinnung zu kommen. Vergl. S. 289. 296. 308. 316.
3 Die Berichte Dohna's sind im Monat April ebenso wie im Februar und März aus Greifswald datirt.
4 Vergl. S. 324.
5 Vergl. Nr. 9887.