9551. A LA MARGRAVE DE BAIREUTH A BAIREUTH.

Die Markgräfin schreibt, 20. November: „Le prince de Hildburghausen veut tirer un cordon depuis Coburg jusqu'à Hof. L'armée peut monter à 13 ou 14,000 hommes. Si le corps de Mayr58-3 était augmenté de quelques troupes réglées, il pourrait vous débarrasser, mon cher frère, de toute cette race qui vous occupera toujours un corps de vos troupes l'année prochaine. On nous persécute de nouveau pour donner les nôtres. Le plus tôt que le coup pourrait se faire, serait le meilleur, puisque l'épouvante règne encore.“

[Novembre 1757.]

Ceci est d'autant plus impraticable que le maréchal Keith est entré avec un corps en Bohême, pour faire une diversion et pour attirer de de ce côté-là Marschall, qui, pendant mon absence, aurait pu marcher droit à Berlin. Dans huit jours, nos affaires seront décidées de ce côtéci, et j'aurai bien encore de l'ouvrage jusqu'au commencement de janvier, avant que de nettoyer entièrement le pays des ennemis qui l'infestent, et encore faut-il que tout aille bien et heureusement; après quoi, les troupes ont un très grand besoin de repos.

Federic.

Nach dem Concept. Eigenhändig.58-4



58-3 Vergl. Bd. XV, 494.

58-4 Das Schreiben wurde in Chiffern und vermuthlich ohne Unterschrift abgesandt.