9597. A LA MARGRAVE DE BAIREUTH A BAIREUTH.

Auprès de Breslau, 17 [décembre 1757].

Ma chère Sœur. Vous aurez vu par ma lettre100-2 que tout n'est pas encore perdu; j'ai fait ce que j'ai pu ici; à présent, il s'agit de Breslau. Ces gens préludent sur la capitulation, et je les veux prisonniers de guerre; ce sera encore l'ouvrage de quelques jours.

Vous jugez très bien de tout ce que j'ai souffert jusqu'à présent. Veuille le Ciel que je voie bientôt la fin de mes peines! Il y a apparence que tout le monde à présent se tiendra dans ses quartiers : comment agir dans cette saison rude et dure? Il faut du repos nécessairement. Enfin, ma chère sœur, tranquillisez-vous et attendez la fin de ceci; notre impatience, ni nos vœux ne hâtent, ni ne changent les évènements. Je suis si occupé que je ne saurais vous en dire davantage. Conservez-vous, si vous m'aimez, et soyez persuadée de la tendresse et de tous les sentiments les plus dévoués avec lesquels je suis, ma très chère sœur, votre très fidèle frère et serviteur

Federic.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.



100-2 Vergl. Nr. 9588.