9612. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE A LEIPZIG.
[Breslau,] 19 [décembre 1757].
Mon cher Frère. Enfin voilà une grande difficulté de surmontée: la garnison de Breslau est prisonnière de guerre. Elle consiste en 12 généraux, 12 bataillons, 12 compagnies de grenadiers, 450 pandours et passé 3000 malades, en tout près de 15,000 hommes. J'en fais faire la désignation, et je la joindrai à ma lettre, avant que de la fermer.109-4 Le Ciel soit loué que je me sois tiré cette terrible épine du pied! Nous allons marcher à présent dans les montagnes; reste Liegnitz et quelques petites chicanes que l'on nous pourra faire dans les montagnes, qu'il faudra vaincre encore pour couronner l'œuvre. Soyez sûr que de ma vie je n'ai trouvé tant d'obstacles que dans cette dernière expédition; à présent, nous avons notre revanche de tous les affronts qui nous sont arrivés, et la réputation des troupes est pleinement rétablie. Je vous demande pardon, si je ne vous en dis pas davantage; mais vous pouvez bien vous imaginer que j'ai beaucoup d'arrangements à prendre. Adieu, cher frère, je vous embrasse.
Federic.
Le commandant prélude sur la capitulation;109-5 dans peu ceci va être fini.
Federic.
Nach dem Concept. Eigenhändig. Der eigenhändige Zusatz nur auf der im übrigen chiffrirten Ausfertigung.
<110>109-4 Eine im Cabinet aufgestellte Berechnung liegt bei. Dieselbe lautet: „La garnison de Breslau avec les autres prisonniers de guerre consistent en 13 ou 14 généraux, 10,000 hommes portant les armes et 3 à 4000 hommes blessés. Avec ces prisonniers, le nombre total des Autrichiens qui sont en notre pouvoir, se monte à au delà de 700 officiers et 33,000 hommes. On chantera le Te Deum.“
109-5 Die vom General Sprecher unterzeichnete und Breslau 20. December 1757 datirte Capitulation ist gedruckt u. a. in den Danziger „Beyträgen“ Bd. III, S. 723—727,“ in den „Berlinischen Nachrichten“ Dienstag 3. Januar 1758 (Nr. I), vergl. unten S. 130.