9615. AUX MINISTRES D'ÉTAT COMTES DE PODEWILS ET DE FINCKENSTEIN A MAGDEBURG.
[Breslau,] 19 [décembre 1757].
La ville de Breslau est rendue, la garnison prisonnière de guerre. Elle consiste à peu près en 13 ou 14 généraux, 10,000 hommes portant les armes et 3000 à 4000 blessés. Avec ces prisonniers, le nombre total des Autrichiens qui se trouvent en mon pouvoir, se monte au delà de 700 officiers et 33,000 hommes. Je vais marcher dans quelques jours aux montagnes pour chasser encore le peu d'ennemis qui y restent, et j'espère de nettoyer toute cette partie des Autrichiens qui l'infestent, à l'exception de Schweidnitz dont le siège est trop difficile pour être entrepris dans cette rude saison.111-3
<112>Si jamais la Prusse a eu lieu de chanter des Te Deum, c'est dans cette occasion-ci. J'espère que vous serez content de mon expédition; jamais je n'ai trouvé tant d'obstacles que dans cette occasion-ci. Le Ciel soit loué que cela nous a réussi! Adieu.
Federic.
Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.
111-3 Mit den gleichen Worten wie in dem ersten Abschnitt des obigen Schreibens wird die Nachricht von der Einnahme Breslaus am 20. December in nichteigenhändigen Schreiben mitgetheilt an: den englischen Gesandten Mitchell, an den Etatsminister von Borcke, an den Generalmajor von Finck, an den Feldmarschall Keith, an Prinz Ferdinand, an den Landgrafen von Cassel; an Borcke und Finck mit dem Befehl, ein Te Deum singen zu lassen; das Schreiben an Keith enthält auch den letzten Abschnitt des obigen Schreibens an Podewils; an Prinz Ferdinand, und ähnlich an den Landgrafen von Cassel, ist hinzugefugt, der König sei überzeugt, wenn auch die Unternehmungen des Prinzen gegen die Franzosen Erfolg hätten, dass man alsdann baldigst einen ehrenhaften und allgemeinen Frieden erhalten werde. Vergl. Westphalen, a. a. O., S. 176.