9739. AU FELD-MARÉCHAL DE KEITH.

Breslau, 30 janvier 1758.

Mon cher Maréchal. J'ai reçu la lettre que vous m'avez faite du 28 de ce mois, sur laquelle je vous dirai que, puisque Dresde n'a pas payé l'argent stipulé, ma volonté est qu'on en doit à présent exiger 500,000 écus et faire surtout payer les nobles et catholiques attachés à la cour, par maisons ou d'autre manière convenable, pour en tirer la somme que je demande sans relâche. Et, sur ce, je prie Dieu etc.

Il nous faut de l'argent, mon cher Maréchal, et je vous prie de vous recorder sur votre politesse russe,212-1 pour nous en procurer; car il ne faut plus ménager personne. J'attends la mi-février, après quoi je serai obligé de vous parler nécessairement. Il ne s'agira que du lieu et de l'état de votre santé, dont je vous prie de m'informer.

Federic.

Nach der Ausfertigung. Der Zusatz eigenhändig, 212-2



212-1 Keith hatte von 1728 bis 1747 in russischen Militärdiensten gestanden. Vergl. Bd. XIV, 246.

212-2 Auch für den ersten Theil des Schreibens befindet sich eine eigenhändige Weisung des Königs auf der Rückseite von Keith's Bericht, d. d. Dresden 28. Januar.