9761. A LA MARGRAVE DE BAIREUTH A BAIREUTH.
[Breslau, 8 février 1758.]231-4
L'affaire des Turcs n'est pas encore décidée en faveur de la reine de Hongrie, mais aussi ne devons-nous pas compter dessus avec trop<232> d'assurance.232-1 Les Russes occupent toute la Prusse, et certainement nous en verrons arriver quelque partie dans notre voisinage. Pour cette fois, ils n'ont point avec eux de Tartares, et ils se conduisent mieux que les Français. Le désir de la paix que l'on marque en France, se manifeste par de nouveaux efforts que cette puissance fait contre nous. Quand même les affaires de l'Impératrice ne se trouvent pas dans un fort bon état, les miennes n'en sont pas meilleures, et il faut s'attendre à une campagne difficile et féconde en évènements. Vos troupes de l'Empire ne feront du mal qu'aux endroits où [elles] ne trouveront personne; enfin, le sort en est jeté : il faut faire cette campagne avec vigueur et voir où l'on trouvera un joint pour la bien finir.
[Federic.]
Nach dem Concept. Eigenhändig.232-2
231-4 Auf dem eigenhändigen Concept findet sich ein Vermerk Eichel's „10 février“ . Dagegen führt das von der Markgräfin herrührende Déchiffré des Schreibens das Datum „8 février“ .
232-1 Das bezügliche Schreiben der Markgräfin liegt nicht vor.
232-2 Das Schreiben wurde in Chiffern und ohne Unterschrift abgesandt.