9787. AU CONSEILLER PRIVÉ VON DER HELLEN A LA HAYE.
Breslau, 21 février 1758.
J'ai reçu votre rapport du 13 de ce mois, au sujet duquel il faut que je vous dise que, si [mes] lettres de France accusent juste sur les trois camps à former, deux dans l'intérieur du royaume et un aux Pays-Bas — ce dont, soit dit en passant, je doute encore beaucoup, ne pouvant comprendre d'où la France tirerait les troupes qu'il faut, après les nouveaux efforts qu'elle a annoncé de vouloir faire en Allemagne, — ce ne saurait être que dans la vue que, peut-être la paix n'étant pas trop éloignée, elle voudrait avoir toutes prêtes les forces nécessaires pour maintenir ses possessions présentes de Flandre et de Nieuport et d'Ostende.
Quant aux lettres des particuliers que vous avez jointes à votre susdit rapport, vous ne m'avez dit mot là-dessus, ainsi donc que je n'y ai aussi aucune réponse à vous faire à ce sujet.
Federic.
Nach dem Concept.
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