9834. AU LIEUTENANT-GÉNÉRAL COMTE DE DOHNA.299-2
Breslau, 9 mars 1758.
La lettre que vous m'avez faite du 4 de ce mois, m'a été bien rendue; sur laquelle il faut bien que je vous dise qu'il m'est impossible de [vous] ôter du poste où vous vous trouvez, vu que, s'il devait arriver que le maréchal Lehwaldt tombât malade, ou que, dans le grand âge, où il est parvenu, il lui arrive quelque fâcheux accident ou malheur, vous aurez d'abord tout à la suite le commandement de tout son corps d'armée. Je ne suis que trop informé déjà que vous n'êtes pas<300> bien avec le Maréchal, mais, quelque peine que cela me fasse, il faut cependant que vous tâchiez de vous gouverner avec lui. C'est pourquoi aussi il faudra que vous ne lui fassiez parvenir directement vos sentiments et vos plans, mais que vous vous serviez en cela du colonel de Stutterheim,300-1 pour les faire parvenir indirectement au Maréchal, comme si c'était de lui, Stutterheim, en attendant que vous ferez semblant, comme vous n'y touchiez aucunement.
Je connais trop votre zèle et vos bonnes intentions pour mon service, pour ne pas m'attendre que vous feriez bien ce petit sacrifice pour [le] bien de mon service, et que vous tâcherez d'accommoder tout cela au mieux possible.300-2
Federic.
Nach dem Concept.
299-2 Die Berichte Dohna's vom März datiren aus Greifswald.
300-1 Vergl. S. 282.
300-2 In einem Schreiben an Dohna, d. d. Breslau 11. März, bezieht sich der König noch einmal auf obiges Schreiben, mit der dringenden Ermahnung, den hier ausgesprochenen Wünschen nachzukommen.