<200>ments avec lesquels je serai jusqu'au dernier soupir de ma vie, ma très chère sœur, votre très fidèle frère et serviteur

Federic.1

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.


10258. AU MINISTRE D'ÉTAT ET DE CABINET COMTE DE FINCKENSTEIN A BERLIN.

Tamsel, 30 août 1758.

Quoique la situation où se trouvent ici nos affaires, ne soit pas tout-à-fait riante, vous ne devez pourtant pas vous en former une idée qui nous soit désavantageuse. Si mon dessein me réussit, j'espère de me débarrasser ici des Russes en trois ou quatre jours. En attendant, je fais ce que je puis pour vous garantir de toute invasion ennemie. J'ai détaché pour cet effet le prince François de Brunswick2 avec 6 bataillons qui a dû s'être rendu hier à Fürstenwalde. Ajoutez à cela le régiment d'hussards de Zieten,3 qui se trouve dans les environs de Francfort, et le lieutenant-général de Zieten, ayant ordre de marcher droit, avec le corps qu'il mène, sur Guben, pour se joindre, le cas l'exigeant, audit prince. Je me flatte que c'en sera autant qu'il faudra pour s'opposer à l'ennemi de ce côté-là.

Au reste, je ferai avec la peau de renard ce que je ne pourrai faire avec celle de lion.4

Fededric.

Nach der Ausfertigung.


10259. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A BERLIN.

Tamsel, 30 août 1758.

Coeper theilt die Namen von 6 gefangenen russischen Generalen mit. Er nennt die Generallieutenants Soltykoff und Czernitcheff, Generalmajor von Manteuffel von Zegen,5 die Brigadiers von Sievers und von Thiesenhausen; der Generallieutenant Browne sei bereits gestorben.

... Je me flatte de pouvoir faire parvenir en peu à Votre Excellence le nom de tous les officiers russiens prisonniers; M. le général de Wobersnow veut bien avoir la bonté de m'en procurer une liste. Le nombre, si je ne me trompe, en monte actuellement à près de 80. Il se trouve aussi que la perte que l'ennemi a faite à la bataille, va plus loin qu'on ne le croyait d'abord, et que ne le porte la relation du Roi.6

Les morts trouvés sur le champ de bataille doivent passer les 20,000; le nombre des pièces d'artillerie s'est accru jusqu'à 103 pièces,



1 Ueber das in den „Œuvres“ Bd. 27, I. S. 319 gedruckte angebliche undatirte Schreiben an die Markgräfin vergl. weiter unten die Anmerkung zu dem Schreiben an den Markgrafen, Elsterwerda 8. September.

2 Vergl. S. 196.

3 Vergl. S. 193.

4 Vergl. Nr. 10254 und auch Nr. 10245 Absatz 1.

5 Soll wohl heissen: Manteuffel genannt Szögen, ein kur- und livländisches Adelsgeschlecht.

6 Nr. 10243.