<208> une avant-garde à un mille de lui, mais, sur des nouvelles pressantes de mon frère Henri, j'ai été obligé de faire cette marche-ci.
Je serai demain à Trebatsch,1 près de Cossenblatt.2 Je ne sais si vous trouverez des chevaux pour vous y rendre,3 vous pourriez de là le même jour vous en retourner encore à Wusterhausen et le 5 à Berlin. J'ai un corps à Lübben qui couvre la frontière. Adieu, mon cher, si cela ne se peut pas, vous n'avez qu'à me le marquer.
Federic.
Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.
10272. AN DEN GENERAL DER INFANTERIE MARKGRAF KARL.
Müllrose, 4. September 1758.
Der Einhalt Ew. Liebden Schreiben vom 2. dieses ist Mir sehr angenehm gewesen. Ich werde morgen bei Lübben sein, den 6. Ruhe, und werden Ew. Liebden dem Feinde Jalousie geben, damit er nach Bautzen und Görlitz sich ziehe. Der Feind hat Kottbus und Peitz4 verlassen. Es würde gut sein, wenn Ew. Liebden einen Unterofficier mit 30 Mann, so zur Campagne-Dienst nicht ganz tüchtig,5 dahin detachireten, bis Brösicke von Berlin wieder abmarschiren könne.6 Ich werde Meinen Marsch gegen Torgau oder Dresden nehmen, und werden Ew. Liebden über Elsterwerda oder Herzberg marschiren können, und da der Generallieutenant von Zieten auch zugerücket ist, so können Ew. Liebden Dero Briefe über Kottbus gehen lassen.
Friderich.
Nach der Ausfertigung.
10273. AU MINISTRE D'ÉTAT ET DE CABINET COMTE DE FINCKENSTEIN A BERLIN.
Trebatsch, 4 septembre 1758.
J'ai bien reçu vos deux rapports du 1er et du 2 de septembre, et il faut que je vous dise par la présente que, mes ministres en Angleterre m'ayant adressé en date du 4 d'août la dépêche dont vous trouverez ci-close la copie, mon intention est que vous leur donniez en réponse : que comme je n'étais point accoutumé d'être esclave de mes alliés, ils n'avaient qu'à déclarer de ma part au ministère britannique que j'avais fait pour mes alliés tout ce qui avait été en mon pouvoir, autant que les circonstances avaient voulu le permettre; que c'était en
1 Südsüdwestl. von Beeskow.
2 Südwestl. von Beeskow.
3 Die Prinzessin Amalie (vergl. Nr. 10291) und der Minister Finckenstein (vergl. auch schon S. 177) trafen am 4. September in Trebatsch mit dem Könige zusammen.
4 Vergl. S. 194. 195.
5 In einem ersten Entwurf: „30 Kranke, so doch zum Dienst noch tauglich“ .
6 In einem ersten Entwurf: „detachireten, den Platz zu bewachen, bis die Garnison (d. h. die Peitzer, die freien Abzug erhalten hatte) von Berlin unter dem Obersten Brösicke wieder dahin abmarschiren könne“ .