10338. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN A LONDRES.
[Schœnfeld,] 19 septembre 1758.
Le rapport que vous m'avez fait du 8 de ce mois, m'ayant été bien rendu, je suis bien aise de vous dire que je ne manquerai pas de prendre toute l'attention imaginable à ce que Sa Majesté Britannique vous a confié au sujet de la conduite de la cour de Brunswick,1 pour m'en éclairer et pour la conserver dans son attachement à la bonne cause.
Vous ferez, au surplus, les compliments les plus obligeants de ma part au Roi de la part que Sa Majesté a bien voulu prendre à mes succès sur les Russes, et combien je souhaitais que toutes Ses entreprises en Amérique eussent également tous les succès désirés.
A cette occasion je pense que vous ne sauriez pas mal faire d'insinuer aux ministres anglais que, selon moi, ils sauraient porter un coup de la dernière importance aux Français s'ils prissent des arrangements pour déloger entièrement les Français de l'île de Domingue. Je ne suis pas à la vérité assez informé si cette entreprise se peut exécuter en égard des Espagnols, et sans que ceux-ci en prendraient ombrage et jalousie; mais s'il n'y a rien à craindre par rapport aux Espagnols, je suis sûr que les Anglais enfonceront le poignard au cœur des Français, s'ils déposséderont ceux-ci de la susdite île.
Der König unterrichtet den Gesandten, ähnlich wie am 19. den Grafen Finckenstein, über die militärische Lage. Daun hat eine schwierig anzugreifende Stellung eingenommen, in der er sich noch weiter verschanzt; er wird vermuthlich, ohne auf ein entscheidendes Zusammentreffen sich einzulassen, nach Böhmen zurückkehren.
Der König sendet Knyphausen den Bericht Uber das Gefecht mit Laudon.2
Federic.
Nach dem Concept.
10339. AN DEN GENERALLIEUTENANT GRAF DOHNA.
Schönfeld, 20. September 1758.
Es kann nicht fehlen, als dass Euch nicht Meine seit dem 14. dieses von hier abgeschickte vier bis fünf Schreiben und positive Ordres3 wegen Eures dortigen Verhaltens richtig zugekommen sein sollten, worauf Ich aber noch keine Antwort, noch weiteren Bericht erhalten, als den vom 15.,4 so der letzte ist. Inzwischen erhalte Ich heute einen Bericht vom 18. dieses von dem Magistrat zu Frankfurt an der Oder, nach welchem selbigen Morgen eine Partei von 150 Russen bis nach dem Dorfe Schwetig5 und von dar gerade gegen Frankfurt gegangen, nachdem noch mehrere dergleichen den ganzen Sternbergschen Kreis durchstreifet und ausgeplündert haben. Dabei Ich vernehme, dass das
1 Vergl. hierüber das Schreiben an Finckenstein vom 23. September, Nr. 10356.
2 Nr. 10323.
3 Vergl. Nr. 10313. 10324. 10329. 10331.
4 Vergl. S. 237.
5 Südöstl. von Frankfurt, am rechten Ufer der Oder.