<254> déclare à toutes les puissances commerçantes par mer à mes États qu'elle ne ménagerait aucun des vaisseaux des puissances neutres qui entreraient ou sortiraient de mes ports, mais qu'elle les déclarerait tous de bonne prise, je n'ai plus rien à ménager avec cette puissance sur cet article. C'est aussi en conséquence que vous marquerez incontinent au sieur Perrot que j'avais goûté sa proposition, et que je lui accordais mon pavillon pour son entreprise; sur quoi, il pourra d'abord s'arranger en conséquence. Que, quant aux conditions, mon intention n'était du tout de faire moi-même cet armement, mais que je laisserais plutôt ce soin aux entrepreneurs, qui cependant me paieraient en argent une quote-part ou certaine partie du profit des prises qui leur en reviendraient. Ce que vous réglerez tout avec lui, de même que les sûretés que les entrepreneurs me donneront pour la paie de ma quote-part de ce qui leur en reviendra en profit.
Au surplus, vous ménagerez fidèlement le secret au sieur Perrot sur toute cette affaire, et dès que vous serez convenu avec lui sur les articles susdits, et que vous en aurez mis par écrit quelque convention là-dessus que vous signerez tous deux, vous pourrez écrire directement au ministre d'État et de cabinet le comte de Finckenstein, que j'ai prévenu là-dessus,1 pour vous faire avoir incessamment les lettres patentes pour les susdits vaisseaux au sujet de mon pavillon, si le sieur Perrot en demande.
Federic.
Nach dem Concept.
10343. AN DEN ETATSMINISTER GRAF FINCKENSTEIN IN BERLIN.
Schönfeld, 20. September 1758.
Eichel übersendet dem Minister Briefe des Königs zur weiteren Beförderung, den Brief an Hellen,2 „den des Königs Majestät pressiren“ , und den an Knyphausen;3 ferner eine Antwort an die Herzogin von Gotha,4 die „eigenhändig von des Königs Majestät und von besonderer Importance ist; daher wohl nöthig sein dörfte, vor deren sichere und richtige Beförderung eine ganz besondere Attention zu haben“ .
Eichel bestätigt den Empfang der durch Finckenstein übersandten Briefschaften von Rexin5 und schreibt hierzu:
Vorläufig approbiren des Königs Majestät sehr, dass Ew. Excellenz durch Herr Schickler6 eine gewisse Relation7 an den Briefsteller abgehen lassen, und da die erstere wegen der Anzahl Trophäen und Gefangenen noch nicht ganz accurat gewesen, so wünschen des Königs Majestät, dass die nähere Nachricht deshalb, wie solche unter dem Namen eines preussischen Officiers in der Breslauer Zeitung8 gestanden,
1 Vergl. Nr. 10349.
2 Nr. 10342.
3 Nr. 10338.
4 Vergl. Nr. 10299: vermuthlich vom 19. zu datiren.
5 Vergl. S. 255. Anm. 9.
6 Die Berichte Rexin's und die Erlasse an ihn gingen über Amsterdam als Geschäflsbriefe zwischen dem Berliner Banquierhaus Schickler und Handelshäusern in der Türkei.
7 Die Relation über Zorndorf, Nr. 10243.
8 In der „Schlesischen privilegirten Staats-, Kriegs- und Friedens - Zeitung“ Nr. 103 von Sonnabend 2. September 1758 befindet sich ein „Schreiben eines preussischen Officiers von dem Dohnaischen Corps vom 29. August“ (Separatabdruck auf der Stadtbibliothek in Breslau). Dieses „Schreiben“ hat Eichel oben wohl im Auge.