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Eichel theilt in einem P. S. mit, dass Hellen dem Könige einige französische Exemplare der zu druckenden Flugschriften einsenden solle. Bei dieser Gelegenheit habe sich der König „auch einer andern Pièce, nämlich: « Lettre du cardinal de Richelieu »,1 erinnert“ und befohlen, dass Finckenstein davon 5 bis 6 Stück ihm übersenden solle.

Le Roi marchera demain pour s'approcher plus de l'armée autrichienne sous Daun et l'obliger ou de donner bataille ou d'abandonner Bautzen et d'e'vacuer la Lusace et toute la Saxe, pour avoir alors les mains plus libres d'aller à d'autres besoins. Comme nous nous éloignerons par là un peu plus de Dresde, et qu'en conséquence les chemins de là jusqu'à l'armée ne pourraient rester aussi sûrs qu'ils ont été jusqu'à présent pour la correspondance, j'ai cru devoir en informer Votre Excellence.

Eichel meldet, dass, nachdem er das Schreiben bereits geschlossen, vom Könige Befehl komme, er solle während „Dero vorseinden Expedition“ in Dresden zurückbleiben. „Der gute Herr Kriegesrath Cöper muss inzwischen wiederum die Corvée zu Pferde mitthun,2 damit des Königs Majestät jemanden bei Sich haben, der nur das allerpressanteste besorge.“ Eichel macht ferner Mittheilungen über Chiffern.

Auszug aus der Ausfertigung.


10364. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.

[Schœnfeld,] 25 [septembre 1758].

Mon cher Frère. Je souhaite que la corvée d'hier ne vous ait pas incommodé. Je vais faire lever nos ponts, pour les envoyer à Dresde, où l'un pourra être remis, comme il l'avait été à mon arrivée. Je marcherai demain à Arensdorf, mon avant-garde ira jusqu'à Herzogswalde;3 aprèsdemain, cela ira en force jusqu'à Roth-Nauslitz.4 Je crois que Daun restera immobile dans sa place, et que le prince de Durlach reculera devant nous et voudra couvrir Bautzen, et en cas qu'il ne pense pas pouvoir y réussir, il y a toute apparence qu'il marchera du côté de Zittau, et qu'alors l'on pourra si fort resserrer Daun dans ses fourrages qu'il se verra obligé de prendre la route de la Bohême. Ceci sont des suppositions, peut-être arrivera-t-il autre chose.

Vous aurez la bonté de me donner de vos nouvelles par Dresde; j'aurai toujours l'œil sur Daun, et vous pouvez compter fermement que je ne vous abandonnerai pas.

Adieu, mon cher frère, je vous embrasse de tout mon cœur, en vous assurant de la tendresse infinie avec laquelle je suis, mon cher frère, votre fidèle frère et serviteur

Federic.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.



1 Vergl. Bd. XIII, 493.

2 Vergl, S. 167.

3 Ein Ort dieses Namens ist in jener Gegend nicht vorhanden; der König meint vermuthlich Hauswalde, vergl. Nr. 10365.

4 Nordöstl. von Bischofswerda.