<302> Vorfällen nöthig sein dörfte, bei des Königs Majestät aus dem Departement zu berichten und anzufragen.
Nach der Ausfertigung.
I.
Hauptquartier Bautzen, 7. October 1758.
Des Königs Majestät seind mit der Kavallerie heute früh gegen 10 Uhr angekommen und die Infanterie Nachmittags um 2 Uhr. Der Herzog von Württemberg1 ist mit denen hier bei sich gehabten Regimentern sofort nach Sr. Königl. Majestät Ankunft aufgebrochen und nach Weissenberg marschiret, wo nunmehro das ganze Corps Retzow wieder beisammen ist. Der Prinz von Baden-Durlach stehet annoch bei Hochkirch, das Corps Laudon auf denen Bergen von Postewitz2 und die Daunische Armee bei Neustadt. Die sehr starke Desertion von denen Oesterreichern continuiret noch immerfort. Gestern sind 124 Mann angekommen und heute schon 94. Der Aussage derer Deserteurs nach, müssen zum Feldmarschall Keith, welcher mit einem Corps bei Rammenau stehen geblieben, weit mehrere heute angekommen sein.
Das betrübteste allhier ist, dass seit der ganzen Zeit, die das Corps Retzow mit dem Commissariat3 allhier gestanden, annoch nicht auf einen Tag Fourage vor die Armee zusammengebracht worden, so dass die Regimenter schon morgen auf denen Dörfern fouragiren müssen.
Ew. Hochwohlgeboren wissen, dass das triplum vor der Armee erfordert wird, sobald solche in den Cas des Fouragirens gesetzet wird, der Desordres, so bei dieser Gelegenheit vorzugehen pflegen, nicht zu gedenken. Ich wünsche, dass es in der Länge Bestand haben möge. Der Bezirk, den wir mit Sicherheit fouragiren können, ist nicht gar gross.
Galster.
P. S.
Des Fürsten Moritz Durchlaucht seind an einer Verstopfung miserable krank.
II.
Extrait d'une lettre arrivée de Genève d'un correspondant du ministre de Borcke à Dresde, du 21 septembre de l'année présente.
Monsieur l'abbé de Bernis sent le mauvais état où se trouve la France, la difficulté de soutenir cette guerre et le crédit public; pour parer à ces inconvénients, il sent la nécessité de la paix et de travailler sur l'esprit du Roi pour le faire consentir à supprimer des dépenses immenses. Sa Majesté a déjà consenti à quelquesunes. Une certaine personne de qualité et de crédit a pénétré que M. l'abbé de Bernis était rempli de ces idées; qu'il était aujourd'hui mortifié du traité de Versailles avec la cour de Vienne qui avait été l'instrument de sa fortune, ayant ete mis dans la place par madame Pompadour qui régissait tout, et qui avait été captivée par des lettres remplies d'expressions flatteuses que l'Impératrice lui avait écrites de sa main, en la traitant de ma cousine, ce qui avait asservi madame de Pompadour aux intérêts de cette Princesse, qu'elle ne suivait qu'elle dans ses projets et ses desseins pour le présent et l'avenir. Que M. l'abbé de Bernis, qui avait à présent d'autres vues, travaillait à gagner la confiance du Roi, de M. le Dauphin et de madame la Dauphine; qu'il avançait assez dans cette carrière pour avoir osé dire à madame de Pompadour que, quoiqu'il lui dût sa fortune, il ne pouvait épouser ses idées sur l'Impératrice au préjudice de son devoir et du bien du royaume. Le ministre sent qu'il n'y a rien à espérer de la cour d'Espagne ni de celle de Turin, auxquelles ce traité a causé de l'ombrage; et que par toutes ces considérations M. de Bernis n'a
1 Prinz Friedrich Eugen.
2 Südl. von Bautzen.
3 Vergl. S. 297.