<351> die 10 Bataillons auch an Mich ziehen. Das Regiment von Meinem Bruder könnte er ihm dort lassei.,1 und [er] ihm ein[ige] andere Bataillons in die Stelle geben.
Möchte morgen seinen Marsch nach Schwengfeld2 nehmen, da cantonniren, und übermorgen kämen wir zusammen.3
Weisungen für die Antwort; auf dem Rande des Berichts von Fouqué, d. d. Landshut 2. November.
10490. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A BERLIN.
Dresde, 4 novembre 1758.
Je suis ici dans la plus grande détresse du monde. Il va des bruits en ville qui me font trembler, quand je les entends, au sujet du Roi et de ce qui lui doit être arrivé. Je me flatte qu'ils seront faux; mais nous ne recevons aucune de ses nouvelles.
L'armée du prince de Deux-Ponts est marchée de Cotta4 et dirige sa marche vers Freiberg, On lui attribue le dessein ou de pousser vers Leipzig ou vers Meissen, afin de nous couper ici la communication avec l'Elbe. Pour s'opposer au dernier dessein, notre armée en Saxe marchera démain de Gamig à Bennrich.5 A 2 ou 3 milles d'ici, en delà de l'Elbe, il y a un corps de troupes ennemies. Si l'armée du Roi a eu du désavantage, l'ennemi détachera sans doute vers Dresde, et si notre armée en Saxe est obligée de passer outre, Dresde serait sûrement exposée à être au moins bloquée.
Befehle vom Könige sind nicht eingetroffen. Ein am 28. von der schlesischen Armee nach Berlin abgegangener Feldjäger ist von österreichischen Husaren aufgefangen worden.
Mes peines sont infinies. D'un côté, je ne voudrais pas partir de Dresde sans un ordre du Roi, d'un autre je risque d'y être enfermé. Dans cette incertitude, j'ai presque envie, après m'être concerté avec les généraux de Schmettau et de Finck, de passer sur Meissen, Torgau, Wittenberg à Berlin et de là à Francfort, pour y attendre les ordres du Roi, à moins que je ne reçoive demain d'autres ordres du Roi. Je suppose, outre cela, que les chemins sur ladite route seront sûrs; car je crains pour Torgau dans le cas qu'il soit arrivé quelque malheur
1 Das bisher bei dem Fouqué'schen Corps befindliche Infanterieregiment Prinz Heinrich wurde an den Prinzen Heinrich überlassen, wogegen das Regiment Geist zu den Fouqué'schen Truppen stiess.
2 Südöstl. von Schweidnitz.
3 Auf der Rückseite eines Berichts von Fouqué, d. d. Landshut 3. November, findet sich die Weisung: „Er thäte ganz wohl, Hesse das Regiment Seydlitz da stehen.“ Die bisher zu Fouqué's Abtheilung gehörenden Seydlitz-Husaren blieben in Landshut bei dem Prinzen Heinrich. — Bleinotizen, die auf der Rückseite des Fouqué'schen Berichts weiter folgen, gehören zu dem Schreiben an Prinz Heinrich vom 4. November (Nr. 10491).
4 Südl. von Pirna.
5 Vergl. S. 327 und S. 348. Anm. 5.