<363>berg.1 Si vous faites en même temps marcher des hussards et une douzaine de bataillons du côté de Hirschberg, je crois que nous rejetterons ces gens sans peine en Lusace, et dussions nous retourner sur nos pas. Là nous saurons si Daun est marché vers Dresde ou ce qu'il a fait; sur quoi nous pourrons nous régler en conséquence. Si vous laissez Rebentisch avec 10 faibles bataillons à Landshut et le régiment de Seydlitz, je crois que l'on [n'jaura rien à craindre là-bas, et, s'il faut en venir à quelque décision en Saxe, je pourrai attirer à moi Dohna, avec lequel nous serons suffisamment en état de nous opposer à Daun. Mandez-moi bien naturellement ce que vous pensez de ceci.
Voilà de meilleures nouvelles du cher Ferdinand;2 je me flatte à présent que nous n'avons rien à craindre pour lui.
Voilà cinq jours que je n'ai pas eu une heure de repos; je suis si fatigué que je vous fais mille excuses de ne vous en pas dire davantage. Vous priant de me croire avec les sentiments de la plus parfaite tendresse, mon cher frère, votre fidèle frère et serviteur
Federic.
Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.
10510. AN DEN GENERALMAJOR VON FINCK.
Schweidnitz, 9. November 1758.
Ich habe Euer Schreiben vom 4. November erhalten.
Je n'approuve point le camp de Bennrich.3 Vous voulez le prendre trop précipitamment. Nous sommes ici en pleine marche; peut-être que je me porterai droit sur Dresde et tirerai à moi le lieutenant-général comte de Donna, selon qu'il en sera besoin.
Friderich.
Nach der Ausfertigung.
10511. AN DEN GENERALLIEUTENANT GRAF DOHNA.
Schweidnitz, 9. November 1758.
Ich habe Euren Bericht vom 5. dieses richtig erhalten. Was Ihr in Ansehung Eures Vorhabens gegen die Schweden darin vermeldet,4 ist ganz recht gedacht und Meinem Willen gemäss. Marschiret der Generallieutenant Manteuffel denen Schweden im Rücken,5 und Ihr ihnen zur Seite, so wird alles gut gehen und Euch etwa nur einen Tag länger arretiren können.
Hiernächst werdet Ihr ungesäumt Euren Marsch bis nach Senftenberg fortsetzen, weil Ich nach allen Apparences nach der Lausnitz werde retourniren müssen, da Ihr dann von Senftenberg aus gegen
1 Vorlage: Leuenberg.
2 Von dem jüngsten Bruder des Königs, der in Breslau erkrankt war. Vergl. S. 354.
3 Vergl. S. 360. Die obigen französischen Worte waren chiffrirt.
4 Dohna hatte gemeldet, dass ein Corps Schweden wiederum bis nach Templin vorgerückt sei. Sollten sie Berlin bedrohen, so halte er es für erforderlich, bevor er weiter nach Süden marschire (vergl. S. 333), erst die Schweden zu vertreiben.
5 Vergl. S. 353. 358.