<416> à mot tout ce que M. le baron de Knyphausen a marqué sur ce sujet dans la dépêche susalléguée, et qu'on lui enjoigne de s'informer sous main et sans affectation des suites que cette affaire a eues depuis ou pourrait avoir dans la suite, et de tâcher d'en tirer le parti le plus avantageux pour la cause et pour les intérêts combinés du Roi et de l'Angleterre.

Sa Majesté ne s'est pas expliquée sur les appointements qu'elle destine pour cette ambassade, et je crains qu'ils ne se ressentent de nos temps de calamités. J'en parlerai cependant à M. le conseiller privé Eichel, mais je supplie Votre Excellence de vouloir bien en attendant donner Ses ordres pour qu'on travaille aux expéditions dont je viens de parler, et que Sa Majesté pourrait presser en suite, lorsqu'on s'y attendrait le moins.“

Der König will der Prinzessin-Wittwe von Preussen gestatten, von Magdeburg nach Berlin1 zurückzukehren, „à condition cependant de prendre un soin extrême pour que le voyage ne fasse aucun mal au prince nouveau-né,2 article que Sa Majesté m'a dit qu'il faudrait recommander de la manière la plus forte à madame de Wolden, à M. de Naumeister et à tous ceux qui seront de la suite“ .

Finckenstein.

Nach dem Concept.


10586. AU DUC RÉGNANT DE BRUNSWICK.

Dresde, 8 décembre 1758.

La lettre que Votre Altesse m'a bien voulu faire du 20 du mois dernier de novembre, vient de m'être rendue par le lieutenant Treskow, auquel vous l'avez confiée. Vous jugerez vous-même combien je dois être sensiblement touché de tout ce qui me renouvelle le souvenir d'un prince aussi chéri de moi que feu le prince François,3 dont je regretterai à jamais la perte.

Je ne saurais que de témoigner à Votre Altesse l'obligation particulière de tout ce dont Elle a bien voulu S'ouvrir cordialement envers moi à cette occasion,4 et comme vous connaissez assez mon attention pour tout ce qui peut contribuer à votre satisfaction, vous serez per-



1 Vergl. S. 237.

2 Vergl. S. 400.

3 Vergl. S. 306.

4 Der Herzog batte gebeten, das Regiment seines gefallenen Bruders „Jung-Braunschweig“ dem Vetter, dem Prinzen Karl von Braunschweig-Bevern, zu übergeben. Auf der Rückseite eines folgenden Schreibens des Herzogs, d. d. Braunschweig 18. December, finden sich folgende Weisungen zu der (nicht mehr vorliegenden) Antwort: „Sehr obligeantes Compliment, und dass des Königs Majestät von der Freundschaft des Herzogs gegen Sie versichert wären, dass er Ihro nicht übel nehmen werde, wenn Sie lieber bei dem Stamm als bei den Aesten blieben.“ Mit dem letzteren Ausdruck ist jedenfalls der Prinz Karl von Bevern gemeint, der König übergab ihm das Regiment nicht (vergl. auch Bd. XVI, 170). Das Regiment blieb unter dem Namen „Jung-Braunschweig“ vorläufig ohne bestimmten Chef und wurde 1763 dem dritten Sohne des Herzogs Karl, dem Prinzen Wilhelm Adolf, übergeben.