10602. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A BERLIN.
Breslau, 21 décembre 1758.
Der König hat aus dem Berichte Finckenstein's vom 16. December seine glückliche Rückkehr von Dresden nach Berlin ersehen. Die Kosten der Reise sollen dem Minister durch Eichel zurückerstattet werden.
Ce que vous dites sur la situation présente des affaires publiques que vous n'avez guère trouvées changées à votre retour, est fort juste, et je n'ai même aucune nouvelle intéressante du dehors depuis votre départ; tout au contraire, le peu de nouvelles que j'ai eues, ne me plaisent guère, puisqu'il me paraît que les ennemis principaux liés contre nous ne paraissent pas avoir encore beaucoup d'envie pour le rétablissement de la paix, et à moins que la Porte Ottomane ne fasse pas quelque puissante diversion, je ne sais pas ce qui en arrivera encore.
Federic.
Nach der Ausfertigung.
10603. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A BERLIN.
P. S.
Breslau, 21 décembre 1758.
Aussi verrez-vous par la lettre ci-close que le comte de Neale m'a faite,1 ce qu'il me demande au sujet de ses2 vaisseaux de Surinam qui, selon lui, se contentent d'aller prendre leur cargaison là pour [la] porter directement et sans fraude dans les ports de Hollande. Quoique je sache combien de pareilles choses sont difficiles à traiter et à ménager avec les ministres d'Angleterre, et que d'ailleurs je ne voudrais jamais garantir d'agir3 aussi purement dans son négoce de Surinam, pour ne pas se servir de cette occasion à faire contrebande, je veux cependant bien permettre que vous fassiez expédier de la chancellerie sur mon ordre spécial une lettre de recommandation au sieur Michell à Londres à ce sujet en termes vagues et généraux, que vous instruirez d'ailleurs, afin qu'il ne se fasse pas une affaire particulière de toute cette chose ni n'en embarrasse pas le ministère anglais.4
Federic.
Nach der Ausfertigung.
1 Neale klagt in dem Schreiben, d. d. Berlin 16. December, über die Engländer, die alle holländischen Schiffe aufgriffen unter dem Vorgeben, dass diese den Verkehr zwischen französischen Ländern vermittelten. Er bittet, der König möge sich für ihn in England verwenden.
2 Es sind nicht eigne Schiffe des Grafen Neale, sondern holländische Schiffe, auf denen u. a. Waaren des Grafen aus Surinam verschifft wurden.
3 So, statt „qu'il agisse“ .
4 Demgemäss Ministerialerlass an Michell, d. d. Berlin 26. December.