<433> qu'on nous voudra porter, et que nous succomberons à la fin. Triste présage que je souhaite de tout mon cœur qu'il ne s'accomplisse pas!

Adieu, mon cher comte, tout finit, ceci finira de même; je suis votre fidèle ami

Federic.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.


10607. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A BERLIN.

Finckenstein übersendet, Berlin 19. December, das an ihn gerichtete Schreiben eines Edelmannes aus der Uckermark, C. von Berg,1 d. d. Schönfeld2 14. December. Berg legte die Mittheilungen vor, die ihm in Anclam von schwedischen Generalen gemacht worden waren. Man hatte ihm versichert, dass das schwedische Volk die Beendigung des Krieges sehnlich herbeiwünsche. Ein fast unfehlbares Mittel, den Frieden durchzusetzen, würde sein, wenn der König von Preussen durch seine Schwester den König von Schweden dazu bestimmte, dem schwedischen Senate den Vorschlag zu machen, dass man in Anbetracht der üblen Ergebnisse des Krieges den Frieden in Erwägung ziehe; leiste der Senat Widerstand, so müsse der König bewogen werden, einen ordentlichen Reichstag zu berufen, um über den Frieden zu berathen.

Breslau, 23 décembre 1758.

Mon cher comte de Finckenstein. J'applaudirais parfaitement à l'idée que vous avez bien voulu me suppéditer pour écrire à la reine de Suède, afin de faire parvenir les affaires là à une Diète extraordinaire, s'il n'y avait l'obstacle que le pouvoir du roi de Suède est à présent aussi borné qu'il n'a plus d'autorité en Suède que moi pour opérer à une convocation d'une Diète extraordinaire; ainsi une insinuation que je ferais à ce sujet auprès de la Reine ma sœur, serait tout-à-fait gratuite, quoique je souhaiterais de tout mon cœur que le pouvoir du roi de Suède fût tel que votre idée saurait avoir lieu.

Federic.

Nach der Ausfertigung.


10608. AU FELD-MARÉCHAL PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK.

Breslau, 23 décembre 1758.3

Je vous avais déjà averti par ma dernière lettre de ce qui m'était revenu des nouvelles de Bohême,4 lorsqu'il me sont5 rentré de plus fraîches encore, dont je vous envoie ci-clos la copie in extenso. [Son contenu]6 et ce que l'on y marque d'assemblées des troupes autrichiennes aux environs de Prague,7 mérite une grande attention; et comme je



1 Vergl. Bd. XVI, 70.

2 Nordöstl. von Prenzlau.

3 Ein Schreiben an Fouqué vom 23. December vergl. in den Œuvres, Bd. 20, S. 114.

4 Vergl. Nr. 10596.

5 So.

6 Ergänzt nach dem Concept.

7 Angehängt ist ein Auszug aus dem Berichte von d'O, d. d. Glatz 20 December. Danach sollten 4 Compagnien Kavallerie und ein Corps Grenadiere zu Fuss aus dem Königgrätzer Kreise nach Prag aufgebrochen sein, um sich dort mit einem Corps der grossen Armee zu vereinigen, durch die Oberpfalz in das Reich zu marschiren und die Preussen zu verjagen. Der König dankt d'O am 23. für die Mittheilungen und weist ihn an, den Plänen des Feindes alle erdenkliche Aufmerksamkeit zu widmen.