<47>gebrochen sei.1 Da Ich nun vermuthe, dass dieses wird die March passiret haben, um vielleicht unser ankommendes Convoi2 zu inquietiren, so werden Ew. Liebden, falls Sie hievon sichere Nachricht haben, statt zwei Bataillons fünfe bis sechse ihm entgegenschicken müssen.

Friderich.

Nach der Ausfertigung.


10034. AU FELD-MARÉCHAL DE KEITH.

[Klein-Latein,] 3 [juin 1758].

L'approche du convoi du général Puttkammer a donné lieu à tous les détachements de troupes que l'on a vus, Monsieur, de votre camp. Jahnus a passé la Morawa. Sur quoi, j'ai écrit au Margrave3 de prendre ses mesures et d'envoyer tout son corps au devant du convoi, si ce n'en était pas assez de quelques bataillons, pour que tout arrivât sûrement à Chomotau. La tête du convoi peut y être le 7, s'il ne survient quelque empêchement. Je voudrais que l'on renvoyât tous les chevaux de paysans silésiens par Fulneck,4 ce qui est plus éloigné encore de la Pandourerie,5 et par où ces pauvres gens pourront retourner en paix chez eux.

Quant à votre siège, mon cher Maréchal, dès qu'on voudra y procéder en règle et bien ruiner les défenses de l'ennemi, avant d'approcher du chemin couvert, je suis sûr que cela ira à merveille; mais si l'on ne veut pas se servir des obus en ricochets et chercher les lignes de prolongation de l'ennemi qu'il faut enfiler pour protéger nos travailleurs, on ne fera rien qui vaille : nous perdrons du temps, du monde et nous tirerons notre ammunition aux moineaux. Pendant quoi, M. Daun cherchera à nous affamer et à nous faire toute la chicane possible. Dieskau fait du bruit comme un diable; pour quiconque s'en contente il passera pour un admirable artilleur, mais Dieu sait où il tire et s'il attrape. Adieu, mon cher Maréchal, je vous embrasse.

Federic.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.


10035. AN DEN GENERAL DER INFANTERIE MARKGRAF KARL.

Hauptquartier Klein-Latein, 3. Juni 1758.

Da Mir der Prinz Moritz anjetzo schreibt,6 dass das Lager des Feindes bei Allerheiligen noch ebenso stehet wie gestern, so wird es



1 Allerheiligen, ein Ort im Südwesten von Muglitz. In einem Schreiben vom 3. an Prinz Moritz dankt der König für die gegebene Nachricht und spricht die Ansicht aus, dass die Oesterreicher über die Brücke bei Mährisch-Neustadt gehen würden.

2 Vergl. S. 45.

3 Vergl. Nr. 10033.

4 Ostnordöstl. von Olmütz, an der Grenze von Mähren und Oesterreichisch-Schlesien.

5 Die von den Panduren unsicher gemachte Gegend nordwestl. und nördl. von Olmütz.

6 In einem zweiten Schreiben an Prinz Moritz vom 3. Juni dankt der König für die neue Meldung; in einem dritten Schreiben an den Markgrafen Karl dankt er auch diesem für die gleiche Meldung und wiederholt die obigen Befehle.