<90> so nehmen solle, dass er in der Gegend von Königgrätz zu Mir stosse. Ihr müsset aber vor die sichere, gute und baldige Bestellung dieses Eures Briefes über Neisse bestens sorgen, weil Ihr ihn à clair schreiben müsset, da der Generallieutenant von Zieten keinen Chiffre hat.
Friderich.
Nach dem Concept.
10113. AU MINISTRE D'ÉTAT ET DE CABINET COMTE DE FINCKENSTEIN A BERLIN.
Finckenstein und Podewils berichten, Berlin 3. Juni, dass sie ein sehr umfangreiches Schreiben des hannoverschen Ministeriums, d. d. Hannover 19. Mai, über die bei einem künftigen Frieden von Hannover gewünschten Erwerbungen1 empfangen hätten. Der Baron Münchhausen beginne das Schreiben mit einer längeren allgemein gehaltenen Einleitung. „Après ce début, il entre en matière et expose les vues de Sa Majesté Britannique comme électeur, qui ne visent pas à moins
1° qu'à la cessation de l'alternative de l'évêché d'Osnabrück en faveur de la maison d'Hanovre;2
2° à la sécularisation de l'évêché de Paderborn;
3°à celle de l'évêché de Hildesheim;
4° à l'acquisition de l'Eichsfeld, et,
enfin, à l'aplanissement des différends qui subsistent pour les limites entre l'évêché de Münster d'un côté et celui d'Osnabrück et la comté de Diepholz de l'autre.
Comme Votre Majesté a fait parler tantôt de l'une tantôt de l'autre de ces acquisitions,3 pour voir apparemment laquelle ferait le mieux la convenance du pays d'Hanovre, le baron de Münchhausen suppose gratuitement que l'intention de Votre Majesté a porté sur le total, et se fonde sur les insinuations qu'Elle a fait faire à Sa Majesté Britannique sur les quatre premiers articles; mais, prévoyant cependant que la prétention pourrait être trouvée trop forte, il ajoute une peinture exagérée des efforts que Sa Majesté Britannique a faits pour soutenir la guerre, des malheurs qu'elle a essuyés, des dépenses énormes qu'elle a été obligée de faire et qui, selon lui, ont épuisé tout le trésor d'Hanovre, et de la nécessité où elle se trouverait, au cas que ces acquisitions vinssent à manquer, d'en venir après la paix à la réduction de son armée.
Après cette ouverture, ce ministre demande qu'on se concerte incessamment sur la conclusion de cette négociation et sur la forme qu'il faudrait y donner, et pour mieux ménager le secret, il propose de la terminer tout simplement par un acte de promesse d'un côté et par un acte d'acceptation de l'autre.
Enfin, pour présenter du moins quelque objet d'utilité dans une affaire où tout l'avantage doit être du côté du pays d'Hanovre, le baron de Münchhausen renouvelle l'offre d'accommoder en même temps les anciens différends entre les deux maisons royales, et nomme pour cet effet la succession d'Ost-Frîse,4 le procès touchant les prétentions de part et d'autre et les limites entre le pays de Lüneburg et îa Marche de Brandebourg, la principauté de Minden et le pays de Hoya.
Telle est la substance de cette lettre à laquelle nous avons répondu préalablement5 et en termes généraux que les dispositions favorables de Votre Majesté pour les intérêts du roi d'Angleterre étaient toujours les mêmes, et qu'Elle serait charmée
1 Vergl. Bd. XVI, 433 unten.
2 Nach dem 13. Artikel des Westphälischen Friedens wechselte in Osnabrück ein katholischer Bischof und ein protestantischer aus dem Hause Braunschweig.
3 Vergl. Bd. XIV, 551; XV, 47. 48; XVI, 348. 349. 377. 398.
4 Vergl. Bd. iii, 294.
5 D. d. Berlin 27. Mai 1758.