10048. AU FELD-MARÉCHAL DE KEITH.

[Klein-Latein,] 8 [juin 1758].

Tous les ordres sont partis pour la Silésie, et j'espère que, dans 8 ou 10 jours, et les 8 bataillons et la poudre et les balles seront arrivés. L'ennemi a attaqué cette nuit le régiment de Möhring, nous y avons perdu 40 à 50 hommes, mais nous avons gardé notre poste.

Si je suis sûr de ma journée, je me suis proposé de tourner une après-midi chez vous;55-3 mais il faut que je suis sûr de ne rien négliger ici. Adieu, mon cher Maréchal, je vous embrasse.

Federic.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.

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55-3 In einem zweiten nicht eigenhändigen Schreiben vom 8. Juni zeigt der König dem Feldmarschall an, dass er am folgenden Tage gegen Mittag zu ihm kommen werde. Unter den zwei „projets d'approches“ , die Keith dem Könige unterbreitet, hat der König den einen als den besseren ausgewählt, „puisqu'elle (so!) me semble plus courte et mieux en arrière que l'autre, qui me parait un peu trop étranglée“ .