10094. AU FELD-MARÉCHAL DE KEITH.

Smirschitz, 25 juin 1758.

J'ai été bien aise d'apprendre par votre rapport d'aujourd'hui que le feu de canon que nous avons entendu hier,80-2 a été de nos batteries et a empêché l'ennemi de faire de nouvelles embrasures. Après-demain, je compte que nos bataillons arriveront de la Silésie;80-3 pour lors, la ville sera enfermée de l'autre côté, comme il faut, et ce qui est de ce côté ici, j'en aurai soin; vous pouvez être en toute sûreté là-dessus. Vous n'avez plus besoin d'envoyer vos patrouilles jusqu'à Tobitschau, les miennes y vont tous les jours; j'ai fait placer d'ailleurs une grande garde de camp entre Senitz et Prikas80-4 qui pourra m'avertir de tout ce qui se passe à Littau et de ce qui voudrait marcher à Krœnau et Horka. Il est cependant nécessaire de ne plus laisser fourrager les chevaux du train des vivres sans ordre, mais avec de l'ordre et une escorte suffisante, comme il convient.

Il ne faut pas que le train fourrage sans escorte au delà d'un quart de mille.

Federic.

Nach der Ausfertigung. Der Zusatz eigenhändig.80-5

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80-2 Vergl. Nr. 10092.

80-3 Vergl. S. 79.

80-4 Nordöstl. von Gross-Senitz.

80-5 In einem nicht eigenhändigen Schreiben vom 26. Juni lässt der König dem Feldmarschall erklären, dass die von Dieskau ausgesprochenen Wünsche für die Artillerie jetzt nicht erfüllbar seien; es sei auch zur Stunde nicht Zeit, an die Vergütung der verlorenen Officiersausrüstungen zu denken, „il faut premièrement que la ville soit prise“ .