10335. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.
A trois heures.248-1
Mon cher Frère. Il est très sûr que l'armée des Cercles est diminuée de 10 bataillons et sûrement d'autant d'escadrons;248-2 le brouillard tombé, j'ai vu le corps de grenadiers de Lohmen renforcé de peut-être 4 bataillons, et j'ai vu quelque infanterie ou vers Rosenthal248-3 ou Gieshübel,248-4 ce que l'on n'a pas bien pu distinguer, de sorte que je crois que vous pouvez faire votre détachement248-5 en toute sûreté. J'en fais un par ma gauche vers Pulsnitz, pour me faciliter les fourrages.
J'ai reçu dans ce moment des lettres de Breslau qui marquent que mon frère248-6 se porte mieux, mais qu'il a encore des restes de sa fièvre, et qu'il faut qu'il prenne les eaux. J'ai écrit qu'on ne pouvait à présent lui faire prendre cette cure qu'à Breslau, par les raisons que vous comprenez. Il a encore des intervalles de délire, mais le médecin assure que cela n'aura aucune suite. Adieu, mon cher frère; je vous prie de me croire avec autant de tendresse que d'estime votre fidèle frère et serviteur
Federic.
Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.
248-1 In den Akten befindet sich das Schreiben bei dem 5. October; es ist unter diesem Datum von Schöning (in dem S. 3. Anm. 2 genannten Werke Bd. i, S. 276) pubiicirt worden. Dass es in die zweite Hälfte September und in die Zeit des Schönfelder Lagers gehört, unterliegt keinem Zweifel. Es muss dem Schreiben vom Abend des 17. (Nr. 10328) nachfolgen, hingegen dem ersten vom 20. (Nr. 10341) vorangehen, also vom 18. oder 19. September datiren. Das nachträglieh gefundene Schreiben vom 18. September (Nr. 10374) ergieht für obiges Schreiben das Datum des 18. Ueber das Detachement nach Pulsnitz vergl. in dem handschriftlichen Tagebuch von Gaudi Fol. 285 (Generalstabsarchiv. C. 1. i. iii).
248-2 Vergl. Nr. 10328.
248-3 Südl. von Kœnigstein.
248-4 Südl. von Schandau.
248-5 Vergl. die folgende Anm. 8.
248-6 Prinz Ferdinand.