10375. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.
[Schœnfeld,] 22 [septembre 1758].277-7
Mon cher Frère. Je n'ai point de nouvelles de l'ennemi à vous donner, sinon que tous leurs corps demeurent dans la même position où vous les savez.
La nouvelle des Turcs se confirme de plus en plus, et les Autrichiens détachent des émissaires pour sonder de quelles conditions ils pourraient faire la paix. Cela est certain.
Voilà pour la politique; quant aux affaires domestiques, je demeure dans les mêmes inquiétudes sur ma sœur de Baireuth.277-8 Veuille le Ciel que nous recevions de là de meilleures nouvelles!
Adieu, cher frère, je vous embrasse tendrement, vous priant d'ajouter foi aux sentiments de la parfaite estime et à la sincère amitié avec laquelle je suis, mon cher frère, votre fidèle frère et serviteur
Federic.
Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.
<278>277-7 Einzuschalten zwischen Nr. 10355 und 10356. Vergl. Anm. 5 zu S. 276 zum Schluss.
277-8 Vergl. S. 274.