10600. AU CONSEILLER PRIVÉ VON DER HELLEN A LA HAYE.
Breslau, 21 décembre 1758.429-1
J'ai reçu votre rapport du 9 de ce mois, et il faudra que vous saisissiez toutes les occasions qui s'y présenteront pour insinuer au général Yorke avec douceur, bien qu'avec énergie, combien il était à désirer pour le bien de la cause commune qu'on ne poussât point à bout la République relativement à ses griefs de commerce,429-2 et qu'on ne la forçât à en venir à des moyens extrêmes, ce qui, comme il était facile à juger par les mouvements que se donnait le comte d'Affry, formait présentement le premier et le grand but de la France. Que, par cette raison, il était à souhaiter que l'Angleterre voulût bien un peu fléchir sur lesdits griefs de commerce, pour soutenir, à ce moyen, les bien intentionnés en Hollande et ne point donner le champ libre aux ennemis de semer la discorde entre l'Angleterre et la Hollande.
Federic.
Nach dem Concept.
429-1 In einem vorangehenden Immediaterlass, d. d. Breslau 16. December, erklärt sich der König mit der Berichterstattung Hellen's zufrieden und weist den Gesandten an, in der bisherigen Weise mit den Berichten an das Cabinet und mit militärischen Mittheilungen an den Prinzen Ferdinand von Braunschweig fortzufahren.
429-2 Vergl. S- 437.