10601. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.

Breslau, 21 décembre 1758.

Mes nouvelles lettres de Glatz429-3 marquent que, selon le dire d'un homme revenu de Kœniggrætz, ce n'ont été que quelques régiments de cavalerie qui étaient défilés vers Prague, et que l'infanterie se tenait tranquille dans ses quartiers. Cet homme n'a pu apprendre ni le nombre ni les noms de ces régiments. Cependant, le général Harsch n'avait d'autre cavalerie dans son corps que les régiments de Portugal-, Birkenfeld- et Palffy-cuirassiers, d'AIthann-dragons et Morocz-hussards, dont ce dernier fournit les détachements aux frontières. Le manque de fourrage pourrait bien avoir causé cette marche. Le général Jahnus avait changé son poste de Geyersberg à Trautenau, étant passé le 17 de ce mois par Nachod pour y aller.

Voilà ce que je puis vous communiquer des nouvelles qui me sont parvenues de ce côté-là, et que je continuerai encore de vous faire passer, dès qu'il m'en arriveront429-4 d'autres.

Federic.

Nach der Ausfertigung.429-5

<430>

429-3 Bericht d'O's, d. d. Glatz ig. December.

429-4 So.

429-5 Ein Schreiben vom 21. December an den Commandanten von Dresden, Graf Schmettau, siehe in Preuss, Friedrich der Grosse, Urk.-Buch Bd. II, S. 17. Gin Graf Bolza (vermuthlich der Generalpächter der sächsischen Accise Graf Joseph Bolza) hatte sich erboten, 10,000 Thlr. zu zahlen, wenn die vom Könige anbefohlene Zerstörung der Dresdener Gärten des Grafen Brühl unterbliebe; der König erklärt sich in dem Schreiben an Schmettau bereit, auf das Anerbieten einzugehen. Ueber die gleiche Sache auch S. 18. ein Schreiben an Schmettau vom 31. December. Ferner S. 17 einschreiben vom 23. December über die Arretirung des sächsischen Oberstlieutenants de Maillard.