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10809. AN DEN GENERALLIEUTENANT VON TRESKOW, COMMANDANTEN VON NEISSE.

Rohnstock, 28. März 1759.

Ich danke Euch vor die in Eurem Schreiben vom 27. dieses Mir communicirte Nachrichten. Hiesiger Orten hat sich der Feind in denen Gegenden von Greifenberg und da herum mit einem Corps von ohngefähr 4 à 5000 Mann Infanterie und Kavallerie hingezogen, bei welcher Gelegenheit auch das Diringshofen'sche1 Grenadierbataillon das Désastre gehabt, weil es überall vom; Feinde entouriret worden, ohne dass es zeitig genung secondiret werden können, nach gehörig gethaner Gegenwehr gefangen zu werden;2 da es dann auch geschienen, als ob der Feind sich der Orten festsetzen wollen, welcher aber nunmehro schon wieder zurückgejaget worden ist.

Friderich.

Nach dem Concept.


10810. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN A LONDRES.

Rohnstock, 28 mars 1759.

J'ai reçu le rapport que vous et le sieur Michell m'avez fait du 13 de ce mois, et je compte que mes dernières dépêches concernant les affaires d'Italie et l'émissaire envoyé à la cour de Turin vous auront été rendues,3 et que vous n'aurez point tardé de remettre au sieur Pitt et au ministère anglais le mémoire que vous vous étiez proposé de présenter à ce sujet.

Il faut, au reste, que vous et le sieur Michell sachiez et soyez persuadés que la supériorité des forces ennemies qui se trouvent vis-à-vis de moi seul, est si décidée et prépondérante qu'au cas qu'il ne se fasse point de diversion en Italie, soit par le roi de Sardaigne ou celui des Deux-Siciles, de façon que les Autrichiens ou les Français soient obligés d'y détacher des troupes, que je me trouverais fort embarrassé, et que j'aurai grand' peine à me tirer d'affaire.

Le ministère britannique entrera donc, je m'en flatte, dans mes idées et approuvera que je me tourne de tous les côtés pour tâcher de nous soulager, en secondant de son mieux mes efforts, comme ceux de leur4 plus fidèle et intime allié.

Federic.

Nach dem Concept.



1 Ein vorangehender Cabinetsbefehl an Diringshofen, Breslau 21. März, handelte über einen sächsischen Obersten und eine Gräfin, die mit dem Feinde Verbindungen unterhalten hatten; die Briefschaften sollten ihnen abgenommen werden. Diringshofen erhielt zugleich die Weisung, dem Könige „von allem dort vorfallenden das weitere Detail zu schreiben, da Ich denn sehen werde, dass, im Fall es nöthig ist, Euer Posten verstärket werde.“

2 Am 26. März durch den österreichischen General Beck.

3 Vergl. Nr. 10778. S. 113.

4 So.