<145> dieses eine der grossesten Attentions sein, so Ihr in der Zeit dorten haben müsset, um gedachtes Meines Bruders Liebden davon in Zeit und sogleich zu avertiren, auch Mich davon zu benachrichtigen. Alles dieses recommandire Ich Euch auf das höchste.
Friderich.
Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.
10830. AU SECRÉTAIRE VON DER HELLEN A LA HAYE.
Bolkenhain, 2 avril1 1759.
Votre rapport du 24 de mars m'a été bien rendu. Par lequel j'ai [vu] avec une satisfaction très sensible la manière obligeante avec laquelle le prince Louis a bien voulu se prêter à la demande que je lui ai fait faire par vous,2 et dont vous ne manquerez de lui assurer de ma parfaite reconnaissance. En attendant, la chose la plus pressante à présent c'est bien cet officier,3 et qu'il écrive bientôt pour avoir la permission du général-feldmaréchal Fermor de faire la campagne en volontaire auprès de l'armée de Russie.
Au surplus, comme votre relation ne m'offre rien d'ailleurs qui demandât quelque réponse de ma part, je vous dirai seulement que, mon frère le prince Henri en Saxe ayant entrepris quelque expédition par quelque corps de mes troupes sous ses ordres sur celles d'Autriche qui s'étaient postées à Saalfeld et aux environs en deux corps, et qui étaient composées des régiments de Salm, de Colloredo, Maréchal,4 Platz, Sincère, Gyulay, 2 régiments de Würzburg, 1 de Mayence, de celui de Hadik et à 2000 des pandours, [ils] les ont chassés de là jusqu'au delà de Culmbach en Franconie, en faisant quelques cents de prisonniers sur eux et en leur prenant quelques magasins à Saalfeld et à Hof de pains et d'autres provisions. Voilà, d'un autre côté, le prince Ferdinand en expédition contre les Français et les troupes des Cercles dans le pays de Hesse, dont je me promets bien de succès, de sorte que, s'il ne se verra pas arrêté par la forteresse de Hanau, il pourra bien chasser les Français au delà du Rhin. Ce qui ne laisse que d'être bien favorable à la bonne cause commune à l'ouverture de la campagne.
J'attends votre rapport sur votre nouvel correspondant en France, pour juger de son savoir-faire; ce qui m'importe le plus de savoir à présent, c'est si le crédit de la Pompadour se maintient toujours au même degré, et si celui du duc de Choiseul se maintiendra.
Federic.
Nach dem Concept.
1 Zum 2. April vergl. auch ein Schreiben an den Prinzen Ferdinand von Preussen in den Œuvres, Bd. 26, S. 541.
2 Durch das nicht mehr vorhandene Cabinetsschreiben vom 15. März, vergl. S. 118; Uber den Inhalt des königlichen Schreibens vergl. S. 120. 121.
3 Vergl. S. 120.
4 Das Regiment des Freiherrn von Marschall; vergl. Bd. XVII, 456.