<219> und sich denn nur diesseits der Neisse setzen; und Ich glaubte nicht, dass de Ville demohneracht so bald avanciren würde, indem die Russen und Oesterreicher sich wohl so viel merken lassen, dass vor Ende dieses Monates nicht wohl werden im Stande sein, was zu thun, und dass sie wieder zusammenschleppen.1 Wann es auf Bataille ankommt, würden wir wohl alle zusammenstossen, indem das die sicherste Partie ist; aber so lange sich der Feind nicht declariret, so will Ich noch so stehen bleiben, dass auf allen Seiten à portée wäre.
Weisungen [Bleinotizen] auf dem Rande eines zweiten Berichts von Fouqué, d. d. Deutsch-Karnitz 11. Mai.
10940. AU FELD-MARÉCHAL PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK.
Landshut, 12 mai2 1759.
J'ai bien reçu la lettre que Votre Altesse m'a faite du 7 de ce mois, et ne vous saurais assez, remercier du détachement que vous avez fait entrer en Franconie,3 aussi les sages dispositions que vous avez faites à ce sujet, ont tout mon applaudissement. Le nombre des troupes que vous avez employé à ce détachement,4 est tout ce qu'il y sera nécessaire, mais Votre Altesse comprendra très bien Elle-même qu'on a dû indispensablement profiter de cette occasion, pour se débarrasser au moins d'un côté de l'ennemi qui, sans cela, et si on leur eût laissé le temps d'agir tous à la fois et d'un concert commun, nous auraient à la fin accablés.
Les Russes ont déjà fait marcher un corps assez considérable vers Posen en Pologne; c'est pourquoi j'ai été obligé de détacher quelques troupes,5 pour les leur opposer et les arrêter. Quant à nous ici, autant que j'en comprends, je crois que la campagne ne s'ouvrira pas avant la fin du mois présent ou de celui qui vient.
Federic.
Nach dem Concept.
10941. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN A LONDRES.
Landshut, 13 mai 1759.
Le dernier rapport que j'ai reçu de vous, a été du 17 d'avril passé, et, depuis ce temps-là, il ne m'est rien entré de votre part. Aussi
1 So! Es ist vielleicht gemeint, dass die Russen mit dem Zusammenschleppen von Beute sich aufhalten; oder aber, da die Ausdrucksweise in den Bleinotizen sehr zusammengezogen zu sein pflegt, so kann auch gemeint sein, dass Russen und Oesterreicher die Last des Angriffs zusammen schleppen, d. h. zusammen tragen wollten; es würde das der mehrfach geäusserten Ansicht des Königs entsprechen, dass die beiden Gegner warten würden, bis eine Cooperation. möglich sein werde.
2 Zwei Schreiben vom 12. Mai an Argens siehe in den Œuvres Bd. 19, S. 67 u. 68; ebenda S. 71 ein Schreiben vom 13. Mai.
3 Vergl. S. 182. 184. 208. 212.
4 Es bestand aus 6 Infanterieregimentern, 3 Kavallerieregimentern, 500 Dragonern und Husaren, 600 Jägern und Schützen.
5 Vergl. S. 216.