<270> dort gut halten wird, so würde [Ich] ihn zum Major avanciren. Raisonniret nur mit ihm über Eure Defension, er wird Euch [sicherlich gute Hülfe geben.

Friderich.

Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstabs zu Berlin.


11010. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.

Reich-Hennersdorf, 31 mai 1759.

J'apprends dans ce moment que Daun veut détacher Laudon vers Zittau pour la Lusace. Si on lui laisse tout le corps qu'il a eu jusqu'à présent, il consiste en 5 régiments d'infanterie à 2 bataillons, 2 régiments de croates, chacun à 1000 hommes, 1 régiment de dragons et 1 de cuirassiers, chacun à 600 hommes, et 2 de hussards qui font à peu près 1000 hommes. Daun ne peut avoir que deux raisons pour le détacher: peut-être craint-il qu'après que vous êtes retourné de votre dernière expédition, vous ne lui enleviez encore son magasin de Niemes, ou que, dans le temps qu'il voudrait commencer ses opérations vers la Silésie, vous [ne] lui vinssiez à dos. L'autre raison, c'est peut-être qu'il voudra que Laudon entreprenne de pénétrer par la Lusace, comme l'année passée,1 pour faciliter les opérations des Russes, et selon ce qu'on prétend, ils ont un projet de marcher à Francfort-sur-l'Oder, pour préparer le passage sur cette rivière à un corps d'à peu près 8000 Russes. Vous sentez l'importance d* ces projets; ainsi, après votre retour à Dresde, tout ce que vous pourrez faire de mieux, sera de répandre premièrement des bruits et faire des démonstrations, comme si c'était votre intention de pénétrer par' la „Lusace en Bohême, et, en second lieu, d'avoir un corps tout prêt pour disputer à Laudon le passage de la Lusace; et je crois que les environs de Bautzen fourniraient un emplacement le plus convenable pour un corps destiné à cet usage. Ces gens marcheront entre la Spree et la Neisse, et soit que leur dessein soit d'aller à Berlin ou à Francfort, si l'on voit qu'ils enfilent cette route, on peut hardiment marcher sur Kottbus.

Ce matin, 31, Laudon est encore dans son camp de Schatzlar; il n'y a qu'un détachement de 1000 hussards, de 1000 pandours et de 5 à 600 dragons qui sont marchés avant-hier à Böhmisch-Friedland.

Federic.2

Tout ceci n'est pas certain, mais j'ai toujours cru devoir vous l'écrire.

Nach dem Concept. Der Zusatz eigenhändig auf der im übrigen chiffrirten Ausfertigung.



1 Vergl. Bd. XVII, 471.

2 In einem Cabinetsbefehl an d'O in Glatz vom 31. Mai äussert der König: „Je ne pense pas, comme je tous l'ai déjà écrit, que l'ennemi vienne à opérer avant 7 ou 8 jours, et que les Autrichiens ne voudront encore rien entreprendre, ou que les Russes ne seront en état que vers ce temps-là. In einem zweiten Cabinetsbefehl wird d'O angewiesen, alles, was er über etwaige Bewegungen Laudon's nach der Lausitz hin in Erfahrung bringen könne, dem Könige zu melden, „meme jusqu'à la moindre circonstance, ne fût-ce que bagatelle“ .