<378> j'y ferai de mon mieux, mais je vous avoue que la besogne me paraît très difficile, si quelque heureux évènement ne vient à notre secours.
Mandez-moi, je vous prie, tant que vous le pouvez encore, ce qui se passe là-bas, et ce que vous pourrez apprendre des mouvements de la bénite créature.1
[Federic.]
Nach dem Concept. Eigenhändig.
11161. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN ET AU SECRÉTAIRE MICHELL A LONDRES.
Reich-Hennersdorf, 3 juillet 1759.
Le rapport que vous m'avez fait du 19 du mois passé, m'a été bien rendu. Entre tout ce que vous m'avez marqué de nouvelles, celle m'a fait le plus grand plaisir, quand vous dites que le ministère et la nation anglaise se rassure[nt] à présent sur toutes les ostentations présentes de la France;2 car je ne veux point vous dissimuler que j'ai été en peine pour que le désespoir ne leur aurait pris pour faire une paix précipitée.3
Quant à mes nouvelles, Daun s'est mis en mouvement avec son armée. Selon toutes les apparences, il a le dessein de percer dans la Silésie du côté de Greifenberg aux frontières de la Lusace. S'il n'avait laissé en arrière encore un corps assez considérable, je l'aurais déjà suivi avec mon armée, mais de cette sorte je me vois obligé de rester encore en arrière, jusqu'à ce qu'il se déclarera plus près.
Federic.
Nach dem Concept.
11162. AN DEN GENERALLIEUTENANT VON WEDELL.
Klein-Hennersdorf,44. Juli 1759.
Denen Nachrichten von Lewin und Schlaney5 zufolge sollen die Oesterreicher, so beim Hummel6 campiret, nebst der Garnison von Reinerz ihren Weg durch Schlaney und Nachod genommen haben. Es sollen nur 150 Mann zu Giesshübel geblieben sein. Was vom Feinde zu Dobruschka, Neustadt, Skalitz und Nachod gestanden, ist auch von da wegmarschiret. Der General Harsch steht zwischen Jaromirs und Königshof, an welchem letzten Orte das Hauptquartier dieses Generals ist. Die Generals Laudon und Beck sind zur grossen Armee gestossen, diese marschiret auf Reichenberg. Die Husaren und die Panduren, die zu Brzesowitz7 und Schlaney gestanden, sind den 1. dieses Nachmittags marschiret; auch ist das, so zu Starkstadt und Machau gewesen, über Nachod nach Jaromirs gegangen. Die Piquets, so der General Beck zu Piekau8 und Braunau gelassen, sind auch von da weg, nachdem sie bei Hutberg9 ein starken Verhack gemachet haben, welchen die Bauren
1 Daun.
2 Vergl. S. 305.
3 Vergl. S. 308. 340.
4 Südöstl. von Reich-Hennersdorf.
5 Nordöstl. von Nachod.
6 Burgruine bei Reinerz.
7 Brzesowie, östl. von Nachod.
8 Nördl. von Politz.
9 Nördl. von Politz.