<386> que ce soit d'important, vous en serez informé tout aussitôt. Je suis avec une parfaite tendresse, mon cher frère, votre fidèle frère et serviteur
Federic.
Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.
11174. AN DEN GENERAL DER INFANTERIE BARON DE LA MOTTE-FOUQUÉ.
Im Lager bei Lähn, 9. Juli 1759.
Ich habe Euren Bericht vom 8. Juli erhalten, und sehe Ich nunmehro ganz klar, dass Ich sehr wohl gethan, Euch das Regiment aus Neisse zu schicken,1 weil auf der Seite nichts passiren wird, und da, auf den Fall es nöthig sein möchte, wir immer wieder dahin was kriegen können.
Daun est à Marklissa, Laudon auprès de Greifenberg. Je serai obligé de rassembler toutes mes forces pour le combattre; ainsi, vers le temps de la décision, que je mets jusqu'au 15, je serai hors d'état de vous assister. Je compte de Ville 10000 hommes et Harsch 12000; ainsi, avec le renfort du régiment de Mosel, vous aurez à peu près 19000 combattants et, par le secours du poste, vous pourrez leur résister. Je suis votre bien affectionné roi.
Federic.
Nach der Ausfertigung im Kaiserl. Königl. Kriegsarchiv zu Wien. Der französische Zusatz eigenhändig.
11175. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.
Au camp de Lœhn, 9 juillet 1759.
Un déserteur de l'armée autrichienne dit que Gemmingen doit s'être mis en marche pour Gabel; si cela est et que Hadik soit parti de même, vous ne trouverez rien avoir vis-à-vis de vous que des pandours. En ce cas-là, il me semble qu'il vous conviendrait de marcher du côté de Bautzen, en ne laissant qu' un petit corps dans le Voigtland, pour incommoder les Autrichiens dans leurs derrières; et s'il est vrai qu'ils veulent envoyer un corps aux Russes par la Lusace, comme Schmettau le dit,2 il me semble que vous pourriez empêcher ce secours de passer outre. Mais il est sûr qu'il faut que vous m'assistiez de ce côté-là, parceque toutes les troupes qui ont
1 Der König hatte am 8. an Fouqué geschrieben, dass er dem Commandanten von Neisse, Generallieutenant von Treskow, befohlen habe, „auf den Fall der General de Ville bei Grulich wäre“ (vergl. Nr. 11171), sofort das Regiment von Mosel über Schweidnitz nach Landshut zu schicken. Eigenhändig hatte der König hinzugefügt, dass Fouqué sodann, alles zusammengenommen, 19000 Mann haben werde.
2 Bericht, Dresden 7. Juli. An Schmettau antwortet der König am 9., es sei nicht zu zweifeln, dass die Oesterreicher in Schlesien eindringen wollten, „et qu'il n'y ait par conséquent en peu de jours une bataille.“ Vergl. das handschriftlich nicht vorliegende Schreiben bei Preuss a. a. O. S. 41. Ebenda einige kleinere Schreiben an Schmettau vom 5., 6., 9. und 26. Juli.