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Betreffend das Detachement unter dem Obristen Graf Hordt,1 so ist solches gut; Ihr müsset ihm aber zum wenigsten 500 Husaren nebst 200 Dragoner unter Anführung eines tüchtigen Kavallerieofficiers beigeben und, wenn es hiernächst nöthig, noch 3 Bataillons detachiren, um ihn zu souteniren.

Friderich.

Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstabs zu Berlin.


11181. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.

Schmottseifen, 10 juillet 1759.

J'ai reçu votre lettre du 7 de ce mois. Il n'est pas question à présent d'enlever des magasins,2 la grande affaire est d'empêcher [l'ennemi] d'envoyer du secours aux Russes par la Lusace, ou de l'obliger de faire un détachement en arrière, pour l'obliger de couvrir ses magasins de Zittau et de Gabel, pour que toute sa force ne me tombe pas sur le corps; et je crois que vous [n'avez] pas un moment à perdre pour marcher sur Bautzen. Si de là vous faites une marche sur Weissenberg, vous lui donnez des jalousies pour ses derrières. Au lieu de détacher contre les Russes ou de m'attaquer avec des forces si supérieures, il sera au moins obligé de détacher quelque chose contre vous, pour vous observer. Le principal est de vous opposer aux détachements qu'ils pourront faire pour délivrer les Russes; s'ils en ont l'intention, ce détachement prendra le chemin de Pfcerten,3 de Guben, de Krossen ou de Francfort. C'est à quoi il me semble que vous devez avoir à présent la plus grande attention.

Mon camp est à un mille et demi de Lauban, à un demi-mille de Greifenberg et environ à un mille et demi de Lœwenberg; ma position est bonne et avantageuse. Daun est encore à Marklissa, Laudon est marché aujourd'hui, les uns disent vers Lauban, les autres vers Seidenberg. Je ne puis qu'attendre le retour de votre courrier.

Daun a détaché hier 4 régiments d'infanterie et un de hussards ou dragons pour Gœrlitz; à bon entendeur salut.

Federic.

Nach der Ausfertigung. Der Zusatz eigenhändig.



1 Graf Hordt war mit seinem Freiregiment und mit 200 Husaren abgesandt worden, um sich der Getreidetransporte zu bemächtigen, die die Russen aus Marienwerder und Thorn kommen Hessen.

2 Der Prinz hatte gemeldet, man versichere, dass Gemmingen und Hadik nach Gabel marschirten (vergl. Nr. 11175). „Si cette nouvelle se confirme, je marcherai en conséquence ou en Lusace ou bien avec un corps en Bohême pour prendre les magasins qui seraient restés en arrière.“

3 Westl. von Sommerfeld.