<421> de remercier M. de Vereist des marques qu'il me donne de ses sentiments zélés en toute occasion qui peut avoir du rapport à mes intérêts.1 Quoique la mort de la vieille Schuwalow peut influer sur le système de la cour de Pétersbourg, il ne faut pas se flatter que cela arrivera si tôt qu'il serait nécessaire au bien de nos affaires. Il faut plutôt présumer que l'impératrice de Russie, touchée de la perte de sa favorite, redoublera au commencement de confiance et de tendresse pour le chambellan Schuwalow, et que les ministres des cours ennemies remueront ciel et terre pour lui conserver le crédit auprès de sa maîtresse. Enfin, quelques bonnes suites que le décès de la vieille comtesse pourra entraîner, ce ne sera qu'avec beaucoup d'adresse et successivement, dans l'intervalle peut-être de six mois, et plus encore. Une autre chose serait si Dohna battait bien l'armée des Russes, ce qui saurait bien entraîner alors l'impératrice de Russie à se retirer tout-à-fait du jeu. Dans le moment très critique d'à présent, nous ne serons guère soulagés par cet incident, et tout roulera sur les succès que j'aurai moi, Fouqué et Dohna, et sur la conduite que le prince Ferdinand tiendra.
A présent, dans peu la scène va s'ouvrir et les coups vont se donner.
Federic.
Nach der Ausfertigung. Der Zusatz eigenhändig.
11235. AN DEN GENERALLIEUTENANT PRINZ FRIEDRICH EUGEN VON WÜRTTEMBERG.
Im Lager bei Schmottseifen, 19. Juli 1759.
Ew. Liebden muss Ich hiedurch den richtigen Empfang Dero Schreibens vom 19. dieses accusiren. Ich beziehe Mich zuvörderst auf den Brief, so Ich diesen Morgen früh an Dieselbe abgelassen habe,2 und füge demselben hinzu, dass der General Laudon wirklich über Naumburg weggewesen, aber gestern Abend wieder von da zurückgekehret sei. Die Posten, so Laudon bei Naumburg gehabt, die habe Ich überfallen lassen, und sind von dem Feinde dabei 21 zu Kriegesgefangene gemacht worden, wobei wir nur einen léger Blessirten bekommen haben. Laudon ist also retourniret, und belieben Ew. Liebden nur bald wieder Bunzlau zu gewinnen und Mir zu schreiben, wann Sie da sein können.
Friderich.
Nach der Ausfertigung im Königl. Staatsarchiv zu Stuttgart.
1 Vergl. S. 32. 306.
2 Nr. 11229.