Des Prinz Heinrichs Königl. Hoheit muss auch hiernächst avertiret werden, dass Torgau über sei und dass die Garnison einen freien Abzug mit Canons und Munition erhalten habe.
Obiges alles cito durch Uebersendung dieses Billets an Se. Königl. Hoheit!
Nach einer Abschrift von unbekannter Hand;,1 im Nachlass des Prinzen Heinrich.
11353. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.
Près de Fürstenwalde, 19 août [1759].
Le billet du 13 m'a été rendu par le juif. Je pensais que vous auriez empêché les détachements de Daun; il en aurait été d'autant plus besoin qu'après l'échec que j'ai eu le 12 de ce mois aux environs de Francfort, dont je vous ai averti, par différentes reprises et chemins,2 je ne me trouve avoir que 30000 hommes. Je ne saurais à la vérité rien vous prescrire, il faut que vous agissiez en conformité des circonstances. Il me semble pourtant qu'au cas que de Ville se soit retiré,3 vous n'auriez qu'à laisser un corps de troupes à Landshut, attirer à vous Fouqué et tomber avec le tout sur les Autrichiens.
Nous sommes ici à la veille, d'un jour à l'autre, de nous battre.
Federic.
Nach der Ausfertigung.
11354. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A MAGDEBURG.
Fürstenwalde, 19 [août 1759].
Nous sommes marchés sur Lebus. Laudon avait passé l'Oder, Hadik était arrivé à Müllrose, je me suis mis à Madlitz4 pour leur barrer le passage. Ils ont marché hier par Neubrück, et je me suis mis ici à Fürstenwalde sur leur passage. Je ne sais s'ils viendront aujourd'hui ou demain; mais quoique les Russes soient renforcés par Hadik, je me battrai, parceque c'est pour la patrie. Regardez cette résolution comme
1 Die ursprünglich wohl von Cöper oder von einem Adjutanten niedergeschriebene Meldung wurde vermuthlich in mehreren Exemplaren copirt, wobei auch die letzte Zeile mit der Anweisung ohne weiteres mit abgeschrieben wurde, und ging so auf verschiedenen Wegen an Prinz Heinrich ab. Nur diese eine obige Copie ist erhalten. Eichel erwähnt in einem Schreiben vom 24. August einen Zettel, der auf Grund eines an den Magistrat zu Kottbus ergangenen Befehls von einem Bürger aus Kottbus überbracht worden sei. Eichel schreibt dabei: „Der Zettel ist derselbe wie der, welchen der Generallieutenant Zieten eingesandt, jedoch die Hand davon mir ganz unbekannt, und scheinet es, als ob noch mehrere dergleichen Leute ausgeschicket worden, damit wenigstens ein oder anderer durchkommen möge.“
2 Die anderen Schreiben, ausser dem vom 16. und 18. scheinen auf dem Wege verloren gegangen zu sein. Vergl. S. 483. Anm. 1 und S. 488.
3 Vergl. S. 472. 476.
4 Nordostl. von Fürstenwalde.