11364. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A MAGDEBURG.
[Fürstenwalde, 24 août 1759.]1
Par toutes les nouvelles que je me suis procurées avec bien de la peine, j'apprends que Daun est arrivé à Guben; que mon frère le côtoie, sans que je sache précisément où il se trouve.2 Les Russes attendent donc cette jonction, pour me tomber sur le corps. Si mon frère peut me joindre, nous aurons une affaire décisive; si non, je me ferai écraser, et j'aurai la consolation de mourir l'épée à la main. Je vous informerai de tout, moins pour vous tranquilliser que pour vous mettre au fait de la vérité des circonstances dans lesquelles nous nous trouvons. Je compte donc que, dans six ou sept jours, notre sort sera décidé.
Federic.
Nach dem Concept. Eigenhändig.
11365. AN DEN GENERALMAJOR VON HORN, COMMANDANTEN VON WITTENBERG.
[Furstenwalde, August 1759.]
Würde ihn sofort in Arrest setzen3 und schicken ihn nach Berlin; meritirte, dass ihm die Kugel —.4 Sollte in Beelitz bleiben.
Wunsch sollte davon an sich nehmen, was er tüchtig fünde, die übrigen würde zu Garnisonen gebrauchen.
Er soll gleich in Arrest; in Berlin soll vor das Kriegsrecht setzen.
Weisungen [Bleinotizen] für die Antwort; auf der letzten Seite des Berichts von Horn, d. d. Treuenbrietzen 23. August.
11366. AN DEN GENERALMAJOR VON WUNSCH.
[Fürstenwalde, August 1759.]5
Hadik stehet hier bei Müllrose, würde nicht zur Reichsarmee stossen; möchte nicht inquiet sein. Ich überliesse ihm die ganze Ex-
1 Das Datum von Cöper zugesetzt.
2 Cöper schreibt am 24. an Finckenstein: „On prétend que le maréchal Daun est marché sur Guben, ce qui est fort probable, et que Monseigneur le prince Henri se trouve présentement entre Sagan et Sorau. On est depuis trois jours fort occupé ici à écîaircir par tous les moyens et canaux possibles l'endroit où est actuellement le prince Henri avec son armée, pour faciliter la jonction avec celle du Roi. L'artillerie de Berlin et de Stettin est arrivée ici à l'armée, et le Roi a été bien servi.“
3 Horrn hatte, Treuenbrietzen 23. August, gemeldet, dass er zur Capitulation der Festung Wittenberg sich habe entschliessen müssen, da die Truppen der Garnison völlig unzuverlässig seien und mit ihnen eine Gegenwehr nicht möglich gewesen sei. (Die Garnison bestand zum Theil aus ehemaligen sächsischen Soldaten.) Vergl. die Capitulation vom 21. August, bei der die Garnison freien Abzug erhielt, in den Danziger „Beyträgen“ Bd. 8, S. 640 ff.
4 Lücke. Vergl. S. 490. Anm. 4.
5 Der nach obigen Weisungen aufgesetzte Cabinetsbefehl wird vom 24. zu datiren sein, da Wunsch am 26. den Empfang von zwei königlichen Schreiben bestätigt, von denen das eine vermuthlich das auf Grund obiger Weisungen ausgefertigte gewesen ist.